MURET

L’ Eglise Saint Jacques (extrait du document du syndicat d’initiative)
(article de Alain BONNET et Simonne GALEY 1997)

 
Concédée en 1155 par le très pieux Dodon de Samatan, fils de Diaz de MURET, récemment devenu Bernard III Comte de Comminges, l’édification de l’Eglise Saint Jacques le Majeur dura jusqu’en 1169. L’ancienne église Saint Sernin (chapelle du château comtal datant du VIIè siècle) était devenue insuffisante pour accueillir tous les fidèles.

Construite en briques dans le style roman, une nef de dimensions modestes et une unique mais importante chapelle de l’Agonie, aujourd’hui chapelle du Rosaire, constituait l’édifice primitif qui au cours des siècles allait subir de multiples transformations. Une première nef de style gothique apparut au début du XIVè siècle , mais la voûte menaçant ruine à la fin du XVè siècle, l’ensemble de l’édifice fut restauré dès le début du XVIè siècle, il constitue la nef actuelle.

En 1538, fut entreprise la construction du chœur actuel, mais terminé en 1548, cette réalisation déséquilibrait l’édifice et cette inégalité de niveau ne fut corrigée qu’en 1744.

C’est en 1548 que la crypte fut creusée sous le sanctuaire pour recevoir les reliques de Saint Germier. Le clocher octogonal fut bâti au début du XIVè siècle Le cimetière paroissial entourait l’édifice jusqu’à la fin du XVIIIè siècle. Au moment de la révolution, l’église devint Temple Décadaire sans toutefois subir de dommages.

L’édifice actuel résulte de travaux effectués aux XVIIIè et XIXè siècles. La nef est voûtée, de nouvelles chapelles et la sacristie sont élevées, le chœur reçoit des ornements, les premières peintures sont installées.

En 1810, la chapelle romane du rosaire a été amputée d’une partie de sa longueur pour cause d’alignement de la rue Clément Ader.

Depuis le XVIIè siècle, l’église Saint-Jacques possédait un orgue, hors service après la révolution, celui-ci fut remplacé par un instrument d’occasion. Agrandi, plusieurs fois restauré, il a fait l’objet entre 1989 et 1991 d’une nouvelle restauration grâce aux efforts conjuqués de l’Association des Amis de l’Orgue, de la Direction régionale des Affaires Culturelles et de la Ville de MURET.

A la même époque que l’église, entre celle-ci et la LOUGE fut construit le Prieuré Saint Germier de style roman. Il fut détruit à la révolution et seule demeure la cave de brique voûtée.

Alain Bonnet – Simonne GALEY 1997


 




l'eglise Saint Jacques de Muret


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