Voie du Lavedan : passage par le Port du Boucharo - regard sur CAMPAN


CAMPAN

le village des Mounaques



A l'entrée de la vallée de l'Adour, non loin de Bagnères de Bigorre, le bourg de CAMPAN est un charmant village de caractère qui donne son empreinte à la vallée. Il est composé de 3 entités, le BOURG, SAINTE-MARIE de CAMPAN et LA SEOUBE, fut prospère autrefois par l'exploitation ancienne des forêts, de la laine de ses troupeaux et la fabrication du beurre .

Durant la saison estivale , CAMPAN est une halte incontournable de villégiature pour découvrir la vallée e l'ADOUR et les montagnes environnantes, dont le fameux pic du midi de Bigorre, le col du Tourmalet, la vallée de payolle et le col d'Aspin, la vallée de Chiroulet et le lac bleu. Ses Mounaques, poupées de chiffons à taille humaine donnent une vie au village, alors que sa fête des Mariolles attire sans cesse beaucoup de monde.

Sur le plan du patrimoine, on s'intéressera à sa halle couverte avec sa fontaine du XVIe siècle et sa remarquable charpente , ses églises , lesquels méritent une visite.




CAMPAN

et son blason


CAMPAN:
TRIA ET UNUM (Trois dans l'unité) évoque les 3 villages-hameaux de CAMPAN réunit dans une même commune.


"D'argent mantelé de sinople,
aux trois sapins arrachés
brochant de l'un en l'autre,
au chef de gueules chargé de trois campanes d'or,
colletées du champ,
soutenu d'une divise ondée du même"




CAMPAN

sur la carte de Cassini


Les cartes de CASSINI datent de 1750 environ. Elles présentent un intéret, car on y retrouve les noms d'époque, ainsi que les communes qui existaient à ce moment-là.

Quand on regarde cette carte du secteur de CAMPAN, on y remarquera les routes bien tracées qui mènent vers le Tourmalet et le col d'Aspin, les villages voisins de BAUDEAN et de LESPONNE, SAINTE MARIE DE CAMPAN, et les lieux-dits du secteur, tels Ste barbe, Peyras, Galade etc ... symbolisés par de petites chapelles.

Rien de bien différent avec la réalité d'aujourd'hui.


CAMPAN

la commune , son territoire



Comme on le voit sur cette carte, la commune de CAMPAN est une commune montagnarde qui occupe une bonne partie de la vallée du Haut Adour.
Son point le plus bas se situe du coté de Baudéan ves 630 m, et dont le point haut n'est d'autre que le Pic d'Aulon et ses 2738 m (situé à coté de l'ARBIZON).

La commune de CAMPAN est composée de plusieurs hameaux
- CAMPAN bourg
- Sainte Marie de CAMPAN
- la Séoube

lesquels comprennent d'autres hameaux tels St Roch, Galade, Gripps, Artigues

La commune de CAMPAN occupe une superficie de 95,36km2 , est chef-lieu de canton, et a une population d'environ 1390 ha.

La commune de CAMPAN est géographiquement voisine des celles de
- Baudéan (au nord)
- Asté
- Esparros (à l'Est)
- Beyrède-Jumet
- Aspin-Aure
- Arreau
- Ancizan (au sud)
- Aulon
- Bagnères de Bigorre ( à l'Ouest)

voir avec la carte du canton ci-dessous


CAMPAN

et Saint jacques



CAMPAN ne se trouve pas sur l'itinéraire principal du Piémont , c'est à dire de la Voie du Piémont Pyrénéen. mais cette commune se trouve sur la variante que nous décrivons, sur cette voie de passage par LUZ, GAVARNIE et le port de Boucharo . De ce fait, elle joua son role d'accueil pour les pèlerins en partance vers Compostelle par cette voie-là.

Une autre caractéristique de CAMPAN, sera d'avoir eu en son sein, une confrérie de saint jacques renommée. Cette confrérie fut fortement active, et une des mieux connues de part ses archives.
Ses membres se passaient, dit-on, de main en main, un itinéraire vers Compostelle.
Mais, dans ces années du XVIIème siècle, les itinéraires avaient changé, et on reprenait le chemin traditionnel par le Piémont et sa voie pour y aller. Un de leur carnet indiquait " Bruges en Béarn à 7 lieues, et Oloron cinq lieues plus loin".

Une étude des archives de la confrérie a été faite et a fait l'objet d'un article par LE NAIL Jean-François, « Saint-Jacques de Compostelle et Campan. Un registre de confrérie (1645-1817) » publiée dans la Revue de Comminges en 1989 (1er trimestre), pp. 109-120.
L´étude du registre de la confrérie de Saint-Jacques, tenu à Campan de 1645 à 1817, permet d´évoquer la vie de cette confrérie et la réalité, au moins statistique, du pèlerinage à Compostelle.

Aucun résumé de cet article n'étant pas disponible sur le net, nous ne pourrons le détailler.
Toutefois, nous avons trouvé un article qui nous parle de cette confrérie de Saint jacques de CAMPAN dans le site référencé ci-après, et reprenons l'extrait qui y est consacré :
source http://www.e-campan.net

«Une des plus anciennes confréries de Saint Jacques existait à Bagnères en 1325. Elle regroupait aussi des habitants des villages voisins dont Campan. Il fallait pour en être membre avoir fait le pèlerinage de St Jacques de Compostelle.

Le 14 septembre 1645 les campanois créent leur propre confrérie et érigent leur autel à St Jacques. Le registre de la confrérie tenu jusqu´en 1806, soit, 160 ans, recense un millier de pèlerins.

D´autres confréries ont existé à Campan : depuis le XVIIème siècle, du Saint-Sacrement, de Ste Catherine,de Notre Dame, de l´Ange Gabriel, du Purgatoire, de Saint Eutrope, de Saint Crespin.

Les «statuts» précisent le déroulement des cérémonies, les messes, processions cotisations et banquets annuels parfois célébrés par l´église car, semble-t-il on s´y amusait beaucoup.

Les confréries disparaissent à la Révolution pour renaître au XIXème siècle sous d´autres formes : St Scapulaire, Apostolat de la prière, oeuvre de St François de Sales, Tiers ordre de St François,Confrérie de Notre Dame du Carmel, Confrérie du Rosaire…" »



Saint Roch fut également vénéré à CAMPAN.
Un des hameaux, sur la Route de Sainte Marie de Campan, et que nous traverserons lors de notre cheminement , porte son nom, et une chapelle y est édifiée, et abrite un Saint Roch.
A sainte marie de CAMPAN, en face de la route Peyrehitte, sur la route de PAYOLLE et du col d'ASPIN, nous trouvons une chapelle dediée à Saint Roch abritant un magnifique Saint Roch avec son chien et l'ange, et vétu d'une cape recouverte de coquilles saint jacques.


CAMPAN Elements du patrimoine


La halle

Les origines de la station thermale se perdent dans la nuit des temps et la légende. Les eaux de Saint-Sauveur avaient depuis toujours les faveurs des habitants de la vallée malgré un aménagement embryonnaire. C´est 1572, qu´apparaît cette phrase symbolique du prophète Isaïe inscrit sur le premier édifice thermal : « Vous prendrez joyeusement les eaux de la source du sauveur », d´où le nom de la station naissante Saint-Sauveur.
La veuve - La Pleureuse

Parmi les monuments de CAMPAN, on souligne l'originalité du monument aux morts situé dans la cour d'entrée de l'église, et qui n'évoque pas l'habituel poilu mais est dédié à la douleur de la veuve éternelle victime oubliée des conflits. C'est l'image traditionnelle du deuil dans les vallées pyrénéennes, et qui rappelle l'aurost de la vallée d'Aspe . Ici, elle est représentée sous un capuchon rabattu de sa cape de deuil, cape de deuil qu'ont porté jusqu'à il y a peu de temps encore, les plus vieilles femmes de la vallée. Comme l'écrivait l'historien Duhourcau, , on dirait la montagne elle-même portant le deuil de ses fils
La galerie

Cette galerie située dans la cour d'entrée de l'église, était autrefois, le lieu de réunion de l'assemblée du village .


CAMPAN

et les mounaques

histoire traditionnelle des Mounaques



Lorsqu'on traverse CAMPAN en été et début d'automne, on est frappé par la présence dans tout le village de fugurines de taille humaines que l'on dénomme ici Les Mounaques.
Nous avons recherché sur le web l'origine de cette tradition, et vous proposons 2 extraits ( avec mention du site d'origine) qui raccontent cette coutume.

=====>extrait de www.mounaquedecampan.com (site de l'Atelier Mounaque de Campan)

«Le mot "mounaque" signifie "poupée", il peut désigner le jouet des petites filles. Mais il peut aussi prendre une signification très péjorative dans certaines expressions locales : il viendrait aussi de l´espagnol « mona », qui signifie « le singe », « la guenon ». La tradition des Mounaques, joue de ces deux sens.

Autrefois, à Campan, on se mariait dans le village. C'est à dire, que l'on trouvait son conjoint au sein même du village.

Lorsqu'un homme de la Vallée de Campan se mariait en dehors de la "norme" (par exemple un veuf qui épousait une jeune fille), il était l'objet d'un " charivari ".

Le charivari était une bruyante manifestation de mécontentement social qui frappait ceux que l'on voulait fustiger. A Campan, cette tradition est liée au système d'héritage : l 'aîné des enfants, fille ou garçon, héritait de la totalité des biens des parents : terre, bêtes, maison. Les règles du mariage en tenaient compte : on ne mariait pas un héritier et une héritière. Le souhait de tout cadet était donc de "s'en venir gendre" dans une famille en épousant l'ainée.

Si une héritière envisageait d'épouser un garçon venu d'un autre village, si un veuf ou une veuve se mettait en tête d'épouser un jeune, les habitants du village réclamaient une sorte de tribut compensatoire. Si ce tribut n'était pas acquitté, c'était le charivari. Dans le mois précédant le mariage, chaque soir, tous les jeunes, cloches de vaches autour du cou, venaient faire le tintamarre autour de la maison de la fiancée.

Un couple de poupées de chiffon, les Mounaques, était accroché à sa maison. Elles étaient sensées représenter les défauts des futurs mariés.

Tout cela prenait fin le jour du mariage lorsque les mariés passaient sous le couple de Mounaques et si les jeunes recevaient une somme conséquente pour leur permettre de faire la fête.

Cette coutume de notre culture traditionnelle et populaire a été remise au goût du jour et des Mounaques ornent les rues, les places, les lavoirs, les balcons et les galeries des maisons de Campan pendant les mois d'été»


=====>extrait de www.campan-pyrenees.com (office de tourisme de Campan)

«Autrefois, à Campan, un jeune homme se mariait avec une fille du village, mais souvent, les jeux de l'amour et du hasard venaient contrarier cette "coutume" et l'on n'aimait guère ces "horebenguts" qui venaient vous enlever une " héritière ".

Le problème ne se posait pas si la mariée était une cadette mais la fille aînée de la "maison" qui héritait des biens : terre, maison, bétail était très convoités. Donc, pour avoir le droit de "s'en venir gendre" à Campan le futur "nobi", (l'étranger) devait s'acquitter d'une sorte de "tribut" envers la jeunesse.

Si le futur époux accédait aux désirs des jeunes et se montrait largement compréhensif, tout se passait très bien, mais s'il refusait de s'acquitter de ce "tribut" il avait droit au charivari et aux mounaques.

Dans le mois précédant le mariage, tous les jeunes, cloches de vaches autour du cou, venaient chaque soir faire le tintamarre autour de la maison de la fiancée et le jour du mariage les nobis et le cortège avaient le "privilège" de passer sous un couple de mounaques suspendues au détour de la rue.

Les Mounaques et le charivari étaient de rigueur lorsqu'un veuf ou une veuve se remariait ou quand une fille mère prenait époux. Le charivari s'arrêtait si les jeunes recevaient une somme conséquente qui leur permettait de faire la fête.

Cette coutume de notre culture traditionnelle et populaire a été remise au goût du jour et des Mounaques ornent les rues, les places, les lavoirs, les balcons et les galeries des maisons de Campan pendant les mois d'été »





Ci et là

quelques mounaques

les pompiers
la famille
mariage
les lavandières
les cyclistes
le couple
à l'atelier musée
modèles de salon


CAMPAN

éléments de son histoire

Un personnage célèbre : Gaye Mariole soldat de l'an II (la Séoube)



Extrait De Bernard Duhourcou


«Dans la vaste salle de la mairie, une belle toile de 3 m sur 2 représente Gaye-Mariole, un soldat de l'an II, nommé « Premier Sapeur de France » par ses propres compagnons d'armes et gratifié du surnom d'« Indomptable » par Napoléon lui-même.

Le portrait a été copié par David dans sa Distribution des aigles. Gaye-Mariole est reconnaissable au tablier de cuir des sapeurs et à sa longue barbe brune (elle mesurait 32 pouces).

Au hameau de la Séoube, aux portes de Campan, une plaque signale la maison où il naquit le 27 décembre 1767. C'était un gaillard de 2,10 m, ce qui lui valut d'être nommé tambour-major du 2e bataillon des Hautes-Pyrénées, où il s'était enrôlé en 1792.

Il fit bravement la guerre sur les frontières d'Espagne puis en Italie. En 1797, le 26 nivôse, au combat d'Anguiarion, un coup de feu lui traversa les deux cuisses. Au grand étonnemenf des chirurgiens, il guérit. En récompense de sa conduite, son général lui offrit la carabine d'honneur que l'on remarque sur le tableau de David. Admis en 1800 dans le corps d'élite des grenadiers de la Garde impériale, il reçoit, le 15 pluyiôse, an XIII (5 février 1804), la croix de la Légion d'honneur de la propre main de Napoléon, qui lui dit : « Voici pour l'Indomptable. »

Pourquoi le nom de ce bon géant est-il resté dans le langage populaire synonyme de pitre, c'est une histoire qui remonte au traité de Tilsitt. Mariole montait la garde sur le radeau au milieu du Niémen, où les empereurs devaient se rencontrer.
A quelques pas de lui se trouvait une pièce de 4, le plus petit des canons de campagne. Comme l'Empereur approchait, Mariole mit la carabine à terre, et dressant le tube du canon contre sa poitrine, présenta les armes. « Ah ! je sais ton nom, dit l'Empereur, en lui tirant familièrement l'oreille, tu t'appelles l'Indomptable.
— Oui, Sire.
— Et que vas-tu faire pour saluer « l'autre » tout à l'heure ?
— Sire, je vais reprendre ma carabine. C'est assez bon pour lui. » L'Empereur, content du geste, lui fit donner une gratification de deux mois de solde. Mais c'est depuis que commença à courir dans la Grande Armée l'expression bien connue : « Ne fais pas le Mariole »...
»

le tramway de CAMPAN

Au début du XXième siècle, à partir de 1914, CAMPAN fut desservie parun tramway électrique. Ce tramway fut progressivement installé de Bagnères de Bigorre à Loucrup puis Lourdes ainsi que de Bagnères de Bigorre à Campan, Ste Marie, Gripp et Artigues.

Le tronçon Bagnères-Lourdes mesurait 20 km et celui de Bagnères à Artigues 21 km.
Au début, ce fut la Compagnie des tramways de la Bigorre qui assurait son explotation, puis à partir de 1918 , la Société des Voies Ferrées d'Intérêt Local des Pyrénées.

Le tramway traversait CAMPAN, et sa rue principale était parcourue par les rails du tramway . La gare se situait sur la place centrale devant l'actuel monument aux morts .
Le tramway desservait hiver comme été la haute Vallée de Campan permettant en particulier aux Lourdais et aux Bagnèrais de s'y rendre facilement .

Le projet audacieux d'un funiculaire à crémaillère pour prolonger ce train entre Artigues et le Pic du Midi n'a jamais vu le jour.

Le tramway contribua aux débuts des sports d'hiver dans la vallée de Campan

Comme la section Gripp Artigues ne fonctionnait que l'été,(la gare d'Artigues n'était ouverte que l'été), les skieurs descendaient à jusqu'à la gare de Gripp
De là, par les Cabanes de Tramezaygues, les courageux montaient vers les pentes de La Mongie, suivant le chemin par le lac de Castillon que nous décrivons dans la partie étape




CAMPAN

et ses activités

Activités d'été

La RANDONNEE

c'est l'activité la plus classique d'un site très bien desservi en montagne et CAMPAN est un centre de villégiature très apprécié pour y pratiquer la montagne. Il dispose des hébergements appropriés aux randonneurs (plusieurs gîtes d'étape).

les PR (petites randonnées )
De petits parcours vers des belvédères ,de petits villages , des lacs peuvent s'organiser au départ de CAMPAN

Le TOPOGUIDE "CAMPAN ET SES VALLÉES...à pied" contient 24 promenades et randonnées dans la vallée de Campan. Ces promenades s'adressent à un large public désireux de se balader en groupe, en famille ou entre amis pour découvrir la beauté des paysages . Ce Topoguide , édité avec la FFRP, en vente en grandes surfaces, librairies et Offices de Tourisme


les GR (sentiers de grandes randonnées )
le refuge campana de cloutou sur le GR10C
le GR10C
Ce sentier de grande randonnée est une variante proposée au GR10 , qui de BAREGES passe par le col de Madamete, puis redescend sur le lac d'Aumar, puis le lac de l'Oule , remonte le vallon de Portet et rejoint VIELLE-AURE en vallée d'Aure.

La variante proposée consiste à partir du parking de Tournaboup, de remonter au col de SENCOURS, soit directement par le vallon et le lac d'Oncet, ou via le col de TOURMALET et la piste du col de SENCOURS.

Il est possible depuis le col de SENCOURS de gravir le pic du Midi de Bigorre par un chemin bien tracé.

La descente coté nord s'effectue via le sentier des Porteurs et aboutit à CAMPAN-ARTIGUES, d'où le GR10C nous permet de rejoindre le refuge CAMPANA de CLOUTOU.

Suit ensuite la traversée de la Hourquette de BASTANET , le passage au refuge de Bastanet, puis , soit la descente au lac de l'OULE et son refuge, soit la liaison directe au vallon de Portet.

On y retrouve le GR10 qui l'on suit jusqu'à VIELLE-AURE.

Hébergement randonneurs gîtes d'étapes et refuges à BAREGES - ARTIGUES- refuge CAMPANA de CLOUTOU - refuge de BASTANET - refuge de l'OULE - gîte d'étape ESPIAUBE - et SAINT-LARY.
Le CHEMIN de SAINT JACQUES.
Bien que non repertorié ni balisé, un chemin de saint jacques traverse CAMPAN se dirigeant vers le Port BOUCHARO , rejoignant en JACA en Aragon. ( c'est le thème de notre site)

En fait ce chemin démarre à Bagnères de Bigorre, passe par CAMPAN, franchit le Tourmalet, puis suit le GR10 pour rejoindre LUZ, puis par le GR10 variante, rejoint GAVARNIE et franchit le Port de Boucharo , pour rejoindre Bujaruelo, Torla et la Voie jacquaire du Alto Gallego à Biescas.

A noter que LUZ et GAVARNIE, avec leurs églises des templiers, et Notre Dame du Bon Port sont des sites majeurs sur ce chemin de saint Jacques .
remontée de la vallée de l'ADOUR


les ASCENSIONS
CAMPAN est base pour effectuer un certain nombre d'ascensions dans la région.
Si le Pic du MIDI de Bigorre est l'ascension la plus fréquentée, il n'en demeure pas moins que le refuge de Campana de Cloutou est une base pour d'autres sommets du massif de Néouvielle.
De plus, avec une approche complémentaire en voiture, il est possible de se rendre en vallée d'Aure, ou dans le secteur de Barèges pour y faire diverses ascensions.


ROCHER ECOLE - VIA FERRATA - PARCOURS ACCROBATIQUE FORESTIER
Ces activités sont proposés dans la commune ou le canton de CAMPAN.

Citons les rochers école de BAUDEAN, la falaise de Trassouet (Sainte Marie de Campan).
Prendre contact avec le bureau des guides Aabelios.

pour la via ferrata, vous trouverez le site Vertiges de l'Adour à ARTIGUES, et pour les parcours accrobatique forestier, le site de l'AYA en vallée de Lesponne, au pied du lac bleu, et le parcours Lou Farfadet au lac de payolle (pour les enfants).
voir sur le site http://www.campan-pyrenees.com les contacts web ou téléphoniques correspondants.


AUTRES ACTIVITES
Simple petite énumération
- cyclotourisme et VTT
- eaux vives
- parapentisme
- pêche
- randonnées équestres
- activité pastorale
- patrimopine naturel - culturel et industriel
- manifestations locales
voir sur le site http://www.campan-pyrenees.com


Sainte Marie de CAMPAN

la légende du tour de France





Eugène Christophe répare sa fourche à Sainte marie de campan : ici s'est écrit la légende


la forge de sainte marie de campan
Extrait du site http://www.memoire-du-cyclisme.net/dossiers/dos_1913_1.php


6ème étape - Bayonne-Luchon
6° étape - 326 kilomètres, avec les cols d'Aubisque, Tourmalet, Aspin et Peyresourde

Avant d'attaquer les Pyrénées, Odiel Defraye est en tête du classement général devant Eugène Christophe à 5 minutes et Marcel Buysse à 10 minutes. Depuis le départ de cette 11° édition du Tour de France, 82 coureurs n'ont pu résister aux longues étapes et ont abandonné. Eugène Christophe est encore en course pour la gagne, mais le réglement va lui être fatal !

Au sommet du Tourmalet, il passe en seconde position derrière Philippe Thys, mais il renversé par une voiture dans la descente. Son vélo est totalement inutilisable et, réglement oblige, il est obligé de parcourir, à pied en portant son vélo sur l'épaule, les 14 kilomètres qui le séparent de Sainte-Marie de Campan.

Dans le village, il trouve une forge et se met immédiatement à la réparation de son vélo, sous la surveillance des officiels. Pour ce faire, il doit engager dans le fourreau de direction un morceau de fer de 18 millimètres qu'il a retravaillé lui-même à l'aide de la forge. Puis, il doit faire des trous dans la tubulure, afin d'y engager les goupilles. Deux heures après le début de la réparation, un des officiels demande à Henri Desgrange la permission d'aller manger un morceau. "Si vous avez faim, mangez du charbon...Je suis votre prisonnier et vous resterez mes geoliers" dit Eugène Christophe.

La réparation durera en tout et pour tout 4 heures. Les illusions d'Eugène Christophe se sont envolées définitivement quant à une victoire finale dans ce Tour de France. Il terminera néanmoins l'étape à 3h50' du Belge Philippe Thys, vainqueur en 13h54'23". Au classement général final, "Cri-Cri" terminera 7° à un peu plus de 14h de ce même Philippe Thys.

.
la plaque commémorative adossée sur le mur de la forge à Sainte Marie de CAMPAN


le canton de CAMPAN





Il est composé de 4 communes :
- CAMPAN
- BAUDEAN
- ASTE
- GERDE

Le canton a 3 500 hab., 4 communes, 145,66 km2

Les populations légales 2006 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2009.
Elles se substituent à celles issues du recensement de la population de 1999 éventuellement modifiées à la suite d'un recensement complémentaire. Elles seront désormais actualisées chaque année.

Populations légales 2006 du canton de Campan
CommunePopulation municipale Population
comptée à part
Population totale Superficie
Campan
1472
65
1537
95,36 km2
gerde
1140
30
1170
6,93 km2
aste
520
12
532
26,67 km2
baudean
389
11
400
16,7 km2
CANTON
3521
   145,66 km2






Bibliographie (web)


Quelques références que nous avons utilisé pour faire notre compilation sur CAMPAN

- le site office de tourisme de CAMPAN
- les Pastourelles de Campan
- pages CAMPAN de nezumi.dumousseau.free.fr
- le Guide des Pyrénées Mystérieuses de Bernard Duhourcau Editions Tchou
- et tous ceux que j'ai oublié



rue principale de CAMPAN



Voies du Lavedan - Patrimoine