Nous avons profité de notre disponibilité d' un après-midi de début de saison pour visiter le Gouffre d'Esparros.
Vu que les visites sont limitées ( 300 personnes par jours, et des groupes de 20 personnes maxi), il convient
de s'inscrire de préférence à l'avance, notamment en période touristique.
L'attente de l'horaire de visite est un moment propice à la visite du musée situé dans le bâtiment accueil, au 1er étage.
Nous y avons vu une projection sur le gouffre d'Esparros et ses parties fermées au public, sur les fleurs d'aragonites qui sont la spécialité de ce gouffre,
et sur Norbert Casteret, un des spéléologues explorateur de ce gouffre.
Ce gouffre était autrefois connu des gens du pays , et on raconte qu'une bergère y avait perdu une brebis. Mais ces derniers, peu équipés,et peu entrainés
à ce genre d'activité , n'avaient pas osé l'explorer.
Pour l'explorer, Norbert Casteret dût descendre un puits de près de 40 m pour accéder aux galeries intérieures. La beauté minérale qu'il y trouva,
le poussera à y revenir souvent, et à le faire visiter à beaucoup de personnes.
Lorsque fut décidé l'exploitation touristique de ce gouffre, fut entrepris le percement d'un tunnel qui permettait l'accès direct aux galeries.
Et c'est ainsi, que l'ouverture du gouffre au public a pû être réalisée. Le tunnel fait 96 m, et fut percé en 1995. Il fallut attendre 1996 et 1997
pour que les aménagements intérieurs soient terminés.
En fin de projection, dans la pièce voisine, nous pourrons regarder le matériel d'époque utilisé par les spéologues.
L'heure de la visite arrivée, nous nous regroupons devant la porte d'entrée que nous ouvre le guide. Il nous met en condition
(autant sur les conditions climatiques 12,6 ° et 98% d'humidité) que sur le déroulement de la visite. Nous avancerons de poste en poste, accompagné par
un jeu son et lumière mettant en valeur l'endroit où nous sommes, et éteignant les parties où nous sommes déjà passés.
Lorsqu'on aborde un point précis, notre guide, de sa lampe de poche, montre la partie concernée.
La visite durera 54 mn , et concernera qu'une partie du gouffre.
Le guide nous expliquera que les concrétions d'Aragonites se sont faites sur des parties des galeries qui ont été recouvertes de marne, les parties restées sèches
n'ayant pas subit ce phénomène.
Toute une partie des galeries n'est pas visitable, interdite au public, et c'est sans soute la partie la plus recouverte de d'aragonite ,
la plus belle, et la plus fragile.
Nous passerons devant une station de controle des températures et hygrométrie, et placée là par les scientifiques.
Le cheminement se faisant sur un parcours aménagé, il est sans risque . Toutefois, certains effondrements voisins nous feront
impression. Le cheminement des premiers spéléologues n'a pas dû être de tout repos.
Nous terminerons par une salle , dont le jeu de lumière , met en valeur stalagtites, stalagmites, draperies et revêtement d'aragonite.
Mais ai-je mal vu, je ne me rappelle pas de la vierge, ni même du lac ....
Finalement, nous n'avons pas regretté notre après midi passée dans cette visite fort intéressante et agréable.
Par contre, comme le site est classé, la prise des photos y est interdite ( plus d'ailleurs pour des raisons financières de droits d'usage que pour
les desagréments que peuvent faire des photos prises sans flash) et c'est pourquoi, vous n'en voyez pas ci-dessous. C'est un peu dommage,
car notre démarche n'est pas commerciale, mais bien de vous présenter un site intéressant et particulier situé sur notre cheminement de la
voie du Piémont Pyrénéen , et qu'il convient de visiter.