la carte du parcours jacquaire
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C'est du pupitre d'où nous avons une belle vue sur la ville de
PAMIERS que nous démarrons notre parcours jacquaire , lequel s'chèvera avec la traversée du
Pont-neuf à l'autre bout de la ville . Les plus courageux pourront poursuivre jusqu'à l'abbaye de Cailloup
non loin de là.
Ici, au pupitre situé au haut des jardins de Saint-Jean, au dessus de l'esplanade de Milliane,
une carte montre le parcours et la situation des points intéressants. Le parcours est balisé
'chemin de Saint-jacques de Compostelle' . A chacun des points significatifs du parcours,
des panneaux en verre fumé donne des explications complémentaires.
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01 Une histoire de PAMIERS en quelques mots
Longtemps après sa fondation la cité de Pamiers est restée l'une des plus pospères des Cités
moyenne du sud Ouest de la France. Favorisée par des conditions géomorphologiques
avantageuses, elle s'est développé considérablement dans le courant de la période médiévale sous
l'égide des abbés puis évêques de Pamiers et des comtes de FOIX.
Place de commerce et d'échange, productrice de céréales, de vin et de textiles essentiellement,
elle fixe les populations en recherche de liberté et de sécurité.
Pourtant , dès le XIVè siècle, grandement affaiblie par les Guerres de Religion et la redéfinition,
à son détriment des conditions de l'échange de matières premières et de produit de transformation,
PAMIERS a perdu sa prospérité passée.Il faudra plusieurs siècles et l'opiniatrité de personnages
tels les évêques de Pamiers pour restaurer des fortunes fondées encore sur la terre et l'echange
et rendre à la ville de son dynamisme. Après une revolution et un XIXà siècle de transformations
considérables, PAMIERS croitra à nouveau , renouant avec le prospérité passée.
Aujourd'hui en pleine expension économique, elle est une cité aux charmes multiples que ses
habitants les Appanaméens se plairont à vous faire découvrir.
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Exemple de panneaux signalétiques
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02 LESTANG
Longtemps, l'Estang a été donné à une étendue d'eaux stagnantes proche de la ville.
Une étendue intimement liée à Pamiers depuis la deuxième moitié du XIVè siècle. Elle
contribuait en, effet à renforcer les défenses que constituaient le canal et l'enceinte proches.
A la fin du XIXè siècle, ce marécage a été assaini et une esplanade, dite de Miliane, a été aménagée.
Dès lors, le nom de lestang n'a plus été donné qu'aux groupes d'habitations du quartier de Roumengous qui étainet
les plus proches de l'ancien estang. C'est dans cette partie du quartier de Roumengous
dénommée Lestang que vous entrez maintenant.
02 bis Au quartier de lestang était fondé vraisemblablement dans le courant du XIIIè siècle un
hopital dédié à St Jacques. Autant qu'à l'accueil de malades,cet hôpital servait à l'accueil des
pélerins sur le chemin de saint-Jacques de Compostelle et ce encore au XVè siècle. Il s'élevait
là où est établi désormais le groupe scolaire élémentaire de Lestang.
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03 Les Vékisses
La Place Albert Fournier est également connue des Appaméens sous le nom de place des Vékisses.
Ce nom , elle le tient de l'établissement , dans le courant du XIVè siècle, de deux communautés
religieuses non liées aux ordres religieux existants, une communauté de Béguines et une
communauté de Béguins.
Bégins et Béguines laissèrent leur nom de Bequis (Béguins en langue d'Oc ) à la place. Par déformation,
ce nom est devenu Vékisses.
04 Un couvent franciscain au quartier de Roumengous
Au quartier de Roumengous, fondé dans le courant du XIIIè siècle, plusieurs communautés religieuses
s'établirent à la fin du Moyen-Age sur des espaces faiblement urbanisés. L'une d'elles, une communauté
franciscaine, marqua particulièrement par l'étendue de ses propriétés la partie septentrionale
du quartier.
Une marque encore reconnaissable puisque l'enclos élevé par les franciscains autour des terres
qu'ils acquirent ou reçurent reste conservé. Les bâtiments conventuels de la communauté franciscaine ont
été repris au début du XIXè siècle par les religieuses de Notre-dame.
Elles y ont crée un établissemnt d'enseignement encore existant.
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04bis Les Cordeliers le premier des ordres mendiants implantés dans PALIERS semble avoir été l'ordre de Saint-Francois.
Une communauté franciscaine était établie dans la ville dès avant 1270.
Ses membres y firent élever un ensemble conventuel qui sera remanié sans cesse jusque dans la
deuxième moitié du XVIè siècle.
Durant la période troublée des années 1561 à 1628, cet ensemble conventuel sera en grande part
ruiné. Rebâti pourtant entre XVIIè et XVIIIè siècles, il sera occupé dès lors par des franciscains
jusqu'en 1790.
L'ancien ensemble conventuel n'a été que peu transformé depuis la révolution. Il est en partie visivble
depuis la place à laquelle les fransciscains, autrement nommés Cordeliers ont donné leur nom.
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05 Quartier du camp .
Le quartier du camp apparaît dans les dernières décennies du XIIè siècle autour de l'église
Notre-Dame. Durant plus d'un demi-siècle, des populations nombreuses y affluent
attirées par l'expansion extraordinaire de la ville. De fait, le quartier s'étend alors
considérablement. Pourtant, le Camp n'est véritablement rattaché à Pamiers que pendant
la deuxième moitié du XIVè siècle ainsi que les autres quartiers qui s'étaient formés hors des
murs de la ville depuis le XIIè siècle.
Dès lors, seul le nom de camp, signifiant champ en français, rappellera que le quartier
s'était élevé sur des terres auparavent mises en culture et qu'il avait eu longtemps un
caractère rural.
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05 bis Eglise paroissiale Notre-dame
Vraisemblablement fondée avant 1180-90, l'eglise Notre-dame du Camp a été reprise quasi
entièrement dans le courant du XIVè siècle. Regardée dès lors comme très supérieure
à l'eglise du Mercadal, sa rivale, qui, elle, n'avait pas été reprise depuis sa fondation,
l'église du Camp était considérée dans les dernières années du XIVè siècle comme une merveille
d'architecture religieuse. Pourtant elle fut ruinée au XVIè siècle durant le période de luttes
entre factions catholiques et protestantes. On la releva entre 1643 et 1654, mais le choeur et
nef nouveaux n'avaient plus la majesté des anciens.
La façade de l'Eglise du camp, seule conservée de l'édifice a été classée au titre des
Monuments Historiques le 23 mai 1912. l'ensemble de l'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire
des Monuments Historiques depuis le 19 septembre 2001.
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06 Rue major
Entre le XIVè et le XVè siècle, la rue Major, aujourd'hui Gabriel Péri,attira
nombre d'artisans du textile établis dans Pamiers. On la désignait d'ailleurs communément
'carriera major dels paradoprs del Camp', ce qui signifie 'rue majeure des pareurs du Camp'.
L'activité artisanale et marchande de la cité s'amoindrissant dès la fin du XVè siècle,
elle perdit bientôt la plupart de ses pareurs, tisserands et teinturiers.
Depuis lors, elle rassemble , sans que l'on puisse distinguer de spécialisation particulière,
bouriques et ateliers.
Elle est actuellement l'une des rues les plus commerçantes du centre de Pamiers.
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07 Foires et marchés . La plassa del blat
C'est sur les places, le jours de marchés et les jours de foire, que les plus gros des
échanges se sont faits dans Pamiers, en période médiévale et moderne du moins.
les marchands les plus nombreux se rassemblaient alors au Mercadal ou au Camp.
Certains d'entre eux, marchands céréaliers, se rassemblaient cependant sur la petite
plassa del blat , ou place du blé, entre Quartier de Villeneuve et quartier du Camp.
C'est cette petite place , étendue dès le XVIIIè siècle , qui est devenue la place principale
de Pamiers dans les dernières décennies du XIXè siècle. Les marchés s'y tiennent encore
aujourd'hui , plusieurs fois par semaine. Elle est désormais nommée place de la République.
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08 Rue de Villeneuve
Artère majeure du quartier - elle était dénommée 'carriéra major de Vilanova ' ou
'rue majeure du quartier de Villeneuve' - la rue de Villeneuve était l'une des deux rues
de Pamiers qui,dès avant la deuxième moitié du XIVè siècle, rassemblaient
la plupart des marchands de la ville.
Marchande encore au XVIè siècle, elle est devenue par la suite plus résidentielle, au point
qu'au XVIIè siècle, elle avait été renommée rue des Nobles (certains des notables de la Cité
avaient fait bâtir là leur hôtel particulier).
Amenant au lycée et au collège proches, elle est aujourd'hui l'une des rues les plus vivantes
de pamiers Centre.
09 Entre Mercadal et Villeneuve
Protégé par une enceinte dès avant 1120-30, le quartier du Mercadal s'ouvrait sur les
quartiers nouveaux de Villeneuve, Piconières, la Caussade et Couserans par plusieurs portes.
On en dénombrait quatre au XIVè siècle, dont la porte de Villeneuve nommée Tor de Vilanova en langue d'Oc.
cette porte, alors qu'une bonne part de l'enceinte déjà avait été démantelée, restait encore élevée
en 1891. Elle fut abattue l'année suivante et, avec elle, plusieiurs immeubles alentour.
la tour dite de la monnaie témoigne aujourd'hui seule de ce que furent ces immeubles dont
certains devaient être particulièrement remarquables.
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9bis la Tour de la Monnaie et l'Hotel des Monnaies du Languedoc
en 1589, fut décidé par ordonnace royale la translation à pamiers de l'Hotel des monnaies
du Languedoc, jusqu'alors établi à Toulouse.
Par cause de contestations nombreuses pour l'adjudication de la maîtrise de la monnaie,
l'atelier ne fut janais ouvert à Pamiers et revint en 1596 à Toulouse.
Pourtant la commune avait fait aménager à ses frais un hôtel particulier accessible depuis
la rue des Bons efforts (aujourd'hui rue du collège ) dans lequel l'atelier aurait dû être
installé . De cet hotel renaissance , acquis par la famille de Fiches dans les
premières années du XVIè siècle nous est parvenue une tour escalier qui en desservait les
étages.
elle porte désormais le nom de Tour de la monnaie.
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10 Au Mercadal
Quartier le plus ancien des quartiers de Pamiers, le Mercadal fut celui qui rassembla
les représentants des pouvoirs civil et religieux.
Y exercèrent ainsi les représentants du comte, les représentants de la commune
au trentard, les représentants de l'abbé, puis de l'évêque en l'eglise du Mercadal et, dès 1308,
les représentants du roi.
Très tôt quartier d'administrateurs et de gens d'église, il l'est resté. Aujourd'hui
l'hôtel de ville, l'évêché et le tribunal d'instance y sont établis autour de la
cathédrâle.
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10bis Eglise cathedrale saint Antonin
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11 le Castella
Dès les 'remières années du XIIè siècle, un ensemble fort était élevé au Castella.
Renforcé dans le courant des XIIIè et XIVè siecles, cet ensemble fort 'résentait à la fin
du XIVè siècle un haut donjon défendu 'ar une enceinte à quatre tours d'angle.
Au XVè siècle, ce castellum n'avait 'lus véritablement d'im'ortance dans le système défensif
de la ville. Néanmoins, il servit encore aux 'rotestants entre 1561 et 1628 , tant que
durèrent les luttes entre factions religieuses. Il fut demantelé dès 1628 , 'ar ordonnace
royal et les dernières ruines de l'ensemble étaient abattues en 1879 lorsque fut décidé
l'aménagement, au haut du castella, d'une es'lanade 'our les fêtes annuelles de 'amiers.
photo 1: descente du castella vers le Sud
photo 2: les pyrénées vues depuis le Castella
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12 le Quartier de Loumet
L'origine de la fondation du quartier de Loumet 'ourrait être recherchée dans
l'établissement, dans les dernières années du XIII è siècle, d'une communauté de moines
mendiants de l'ordre de Saint-Augustin. Des moines mendiants qui influèrent certainement
'our que le quartier qui se constituait autour de leur couvent soit enceint et rattaché à la
ville.
En 1368, l'union de Loumet à la Cité était effective. 'ar la suite, Loumet ne dé'assa 'as
les murs qui l'entouraient avant le XIXè siècle mais se transforma considérablement ,
essentiellement du fait de l'accroissemnt des surfaces bâties de l'hô'ital de La Garide
qui y avait été élevé anciennement.
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13 le PONT NEUF
Incontestablement, le cours de l'ariège favorisa l'expansion de Pamiers, tant
'arce qu'il contribuait au renforcement de certaines 'roductions et à leur
transformation (irrigation,moulins bladiers,tanneries,foulons de dra'iers...) que
'arce qu'il facilitait l'échange, les eaux de l'Ariège restant navigables jusqu'à la fin
du moyen age.
Trois 'onts avaient été bâtis sur ce cours d'eau 'our ouvrir la ville à ceux qui, de'uis
l'Ouest et le Nord-ouest , y venaient acheter ou vendre les jours de foire ou
de marchés en 'articulier.
De ces 'onts, le Neuf était certainement le 'lus im'ortant 'ar le nombre de 'assants.
Aussi, malgré les crues qui l'emportaieet régulièrement, a-t-il été rebati toujours et
une dernière fois dans le courant du XIV siècle.
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