Sites de la voie du Piémont Pyrénéen

Pamiers



Pamiers


Pamiers se situe sur la voie du piémont pyrénéen empruntée dès l'origine du pèlerinage par de nombreux jacquets délaissant ainsi dès Montpellier la voie d'Arles.
S'avançant vers l'Ouest, certains ont fait halte à Pamiers où ils savaient retrouver échoppes, auberges et même un hospice Saint-Jacques, proche de la porte de lestang, dont la vocation était justement l'accueil des pèlerins.

De fait, la tradition de l'hospitalité donnée aux pélerins est ancienne en cette ville.
Les Appaméens souhaitent la faire perdurer en recevant tous ceux qui, sur le Chemin de St Jacques du piémont pyrénéen, traverseront leur cité.

Depuis le début de la revitalisation des divers Chemins de Saint Jacques, l'idée de faire revivre ce chemin s'est concrétisée et a abouti vers l'année 2000 à la création du GR78 et à la définition de la partie ariégeoise du chemin du Piémont Pyrénéen.

La partie Ariégeoise de ce tracé , entre Mirepoix et le col de Portet d'Aspet, traverse la ville de Pamiers. Sur l'itinéraire, et à l'intention des randonneurs, une signalétique a été apposée. Elle porte une histoire de certains quartiers de la ville et des principaux monuments visibles.
Une signalisation directionnelle dans la ville permet de progresser sur le Chemin tout en rencontrant une signalétique portant sur l'histoire de certains quartiers. Un document , qui indique le tracé du Chemin de St jacques dans PAMIERS, complète ces signalétiques et cette signalisation.



 


le Parcours jacquaire de PAMIERS

le Parcours jacquaire de PAMIERS
 

départ : Pupitre


01 Une histoire de Pamiers en quelques mots
02 Lestang
02bis L'Hopital st Jacques
03 Les Vékisses
04 Un couvent franciscain au quartier de Roumengous
04bis Les cordeliers
05 Quartier du Camp
05bis Eglise Notre Dame

06 Rue major
07 Foires et marchés la passa del blat
08 Rue de Villeneuve et évéché vieil
09 Entre mercadal et Villeneuve
09bis Tour dite de la monnaie
10 Au Mercadal
10bis Eglise cathédrale St ANTONIN
11 le Castella
12 le quartier de Loumet
13 Pont Neuf


A la découverte de PAMIERS en suivant son parcours jacquaire  

la carte du parcours jacquaire
C'est du pupitre d'où nous avons une belle vue sur la ville de PAMIERS que nous démarrons notre parcours jacquaire , lequel s'chèvera avec la traversée du Pont-neuf à l'autre bout de la ville . Les plus courageux pourront poursuivre jusqu'à l'abbaye de Cailloup non loin de là. Ici, au pupitre situé au haut des jardins de Saint-Jean, au dessus de l'esplanade de Milliane, une carte montre le parcours et la situation des points intéressants. Le parcours est balisé 'chemin de Saint-jacques de Compostelle' . A chacun des points significatifs du parcours, des panneaux en verre fumé donne des explications complémentaires.
 
01 Une histoire de PAMIERS en quelques mots
Longtemps après sa fondation la cité de Pamiers est restée l'une des plus pospères des Cités moyenne du sud Ouest de la France. Favorisée par des conditions géomorphologiques avantageuses, elle s'est développé considérablement dans le courant de la période médiévale sous l'égide des abbés puis évêques de Pamiers et des comtes de FOIX. Place de commerce et d'échange, productrice de céréales, de vin et de textiles essentiellement, elle fixe les populations en recherche de liberté et de sécurité. Pourtant , dès le XIVè siècle, grandement affaiblie par les Guerres de Religion et la redéfinition, à son détriment des conditions de l'échange de matières premières et de produit de transformation, PAMIERS a perdu sa prospérité passée.Il faudra plusieurs siècles et l'opiniatrité de personnages tels les évêques de Pamiers pour restaurer des fortunes fondées encore sur la terre et l'echange et rendre à la ville de son dynamisme. Après une revolution et un XIXà siècle de transformations considérables, PAMIERS croitra à nouveau , renouant avec le prospérité passée. Aujourd'hui en pleine expension économique, elle est une cité aux charmes multiples que ses habitants les Appanaméens se plairont à vous faire découvrir.
Exemple de panneaux signalétiques  
02 LESTANG
Longtemps, l'Estang a été donné à une étendue d'eaux stagnantes proche de la ville. Une étendue intimement liée à Pamiers depuis la deuxième moitié du XIVè siècle. Elle contribuait en, effet à renforcer les défenses que constituaient le canal et l'enceinte proches. A la fin du XIXè siècle, ce marécage a été assaini et une esplanade, dite de Miliane, a été aménagée. Dès lors, le nom de lestang n'a plus été donné qu'aux groupes d'habitations du quartier de Roumengous qui étainet les plus proches de l'ancien estang. C'est dans cette partie du quartier de Roumengous dénommée Lestang que vous entrez maintenant.
02 bis Au quartier de lestang était fondé vraisemblablement dans le courant du XIIIè siècle un hopital dédié à St Jacques. Autant qu'à l'accueil de malades,cet hôpital servait à l'accueil des pélerins sur le chemin de saint-Jacques de Compostelle et ce encore au XVè siècle. Il s'élevait là où est établi désormais le groupe scolaire élémentaire de Lestang.
 
03 Les Vékisses La Place Albert Fournier est également connue des Appaméens sous le nom de place des Vékisses. Ce nom , elle le tient de l'établissement , dans le courant du XIVè siècle, de deux communautés religieuses non liées aux ordres religieux existants, une communauté de Béguines et une communauté de Béguins. Bégins et Béguines laissèrent leur nom de Bequis (Béguins en langue d'Oc ) à la place. Par déformation, ce nom est devenu Vékisses.
04 Un couvent franciscain au quartier de Roumengous Au quartier de Roumengous, fondé dans le courant du XIIIè siècle, plusieurs communautés religieuses s'établirent à la fin du Moyen-Age sur des espaces faiblement urbanisés. L'une d'elles, une communauté franciscaine, marqua particulièrement par l'étendue de ses propriétés la partie septentrionale du quartier.
Une marque encore reconnaissable puisque l'enclos élevé par les franciscains autour des terres qu'ils acquirent ou reçurent reste conservé. Les bâtiments conventuels de la communauté franciscaine ont été repris au début du XIXè siècle par les religieuses de Notre-dame. Elles y ont crée un établissemnt d'enseignement encore existant.
04bis Les Cordeliers le premier des ordres mendiants implantés dans PALIERS semble avoir été l'ordre de Saint-Francois. Une communauté franciscaine était établie dans la ville dès avant 1270. Ses membres y firent élever un ensemble conventuel qui sera remanié sans cesse jusque dans la deuxième moitié du XVIè siècle. Durant la période troublée des années 1561 à 1628, cet ensemble conventuel sera en grande part ruiné. Rebâti pourtant entre XVIIè et XVIIIè siècles, il sera occupé dès lors par des franciscains jusqu'en 1790. L'ancien ensemble conventuel n'a été que peu transformé depuis la révolution. Il est en partie visivble depuis la place à laquelle les fransciscains, autrement nommés Cordeliers ont donné leur nom.


05 Quartier du camp .
Le quartier du camp apparaît dans les dernières décennies du XIIè siècle autour de l'église Notre-Dame. Durant plus d'un demi-siècle, des populations nombreuses y affluent attirées par l'expansion extraordinaire de la ville. De fait, le quartier s'étend alors considérablement. Pourtant, le Camp n'est véritablement rattaché à Pamiers que pendant la deuxième moitié du XIVè siècle ainsi que les autres quartiers qui s'étaient formés hors des murs de la ville depuis le XIIè siècle. Dès lors, seul le nom de camp, signifiant champ en français, rappellera que le quartier s'était élevé sur des terres auparavent mises en culture et qu'il avait eu longtemps un caractère rural.
 

05 bis Eglise paroissiale Notre-dame
Vraisemblablement fondée avant 1180-90, l'eglise Notre-dame du Camp a été reprise quasi entièrement dans le courant du XIVè siècle. Regardée dès lors comme très supérieure à l'eglise du Mercadal, sa rivale, qui, elle, n'avait pas été reprise depuis sa fondation, l'église du Camp était considérée dans les dernières années du XIVè siècle comme une merveille d'architecture religieuse. Pourtant elle fut ruinée au XVIè siècle durant le période de luttes entre factions catholiques et protestantes. On la releva entre 1643 et 1654, mais le choeur et nef nouveaux n'avaient plus la majesté des anciens. La façade de l'Eglise du camp, seule conservée de l'édifice a été classée au titre des Monuments Historiques le 23 mai 1912. l'ensemble de l'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 19 septembre 2001.

06 Rue major
Entre le XIVè et le XVè siècle, la rue Major, aujourd'hui Gabriel Péri,attira nombre d'artisans du textile établis dans Pamiers. On la désignait d'ailleurs communément 'carriera major dels paradoprs del Camp', ce qui signifie 'rue majeure des pareurs du Camp'.
L'activité artisanale et marchande de la cité s'amoindrissant dès la fin du XVè siècle, elle perdit bientôt la plupart de ses pareurs, tisserands et teinturiers. Depuis lors, elle rassemble , sans que l'on puisse distinguer de spécialisation particulière, bouriques et ateliers. Elle est actuellement l'une des rues les plus commerçantes du centre de Pamiers.

 
07 Foires et marchés . La plassa del blat
C'est sur les places, le jours de marchés et les jours de foire, que les plus gros des échanges se sont faits dans Pamiers, en période médiévale et moderne du moins. les marchands les plus nombreux se rassemblaient alors au Mercadal ou au Camp. Certains d'entre eux, marchands céréaliers, se rassemblaient cependant sur la petite plassa del blat , ou place du blé, entre Quartier de Villeneuve et quartier du Camp. C'est cette petite place , étendue dès le XVIIIè siècle , qui est devenue la place principale de Pamiers dans les dernières décennies du XIXè siècle. Les marchés s'y tiennent encore aujourd'hui , plusieurs fois par semaine. Elle est désormais nommée place de la République.
08 Rue de Villeneuve
Artère majeure du quartier - elle était dénommée 'carriéra major de Vilanova ' ou 'rue majeure du quartier de Villeneuve' - la rue de Villeneuve était l'une des deux rues de Pamiers qui,dès avant la deuxième moitié du XIVè siècle, rassemblaient la plupart des marchands de la ville. Marchande encore au XVIè siècle, elle est devenue par la suite plus résidentielle, au point qu'au XVIIè siècle, elle avait été renommée rue des Nobles (certains des notables de la Cité avaient fait bâtir là leur hôtel particulier). Amenant au lycée et au collège proches, elle est aujourd'hui l'une des rues les plus vivantes de pamiers Centre.
09 Entre Mercadal et Villeneuve
Protégé par une enceinte dès avant 1120-30, le quartier du Mercadal s'ouvrait sur les quartiers nouveaux de Villeneuve, Piconières, la Caussade et Couserans par plusieurs portes. On en dénombrait quatre au XIVè siècle, dont la porte de Villeneuve nommée Tor de Vilanova en langue d'Oc. cette porte, alors qu'une bonne part de l'enceinte déjà avait été démantelée, restait encore élevée en 1891. Elle fut abattue l'année suivante et, avec elle, plusieiurs immeubles alentour. la tour dite de la monnaie témoigne aujourd'hui seule de ce que furent ces immeubles dont certains devaient être particulièrement remarquables.
 
9bis la Tour de la Monnaie et l'Hotel des Monnaies du Languedoc
en 1589, fut décidé par ordonnace royale la translation à pamiers de l'Hotel des monnaies du Languedoc, jusqu'alors établi à Toulouse. Par cause de contestations nombreuses pour l'adjudication de la maîtrise de la monnaie, l'atelier ne fut janais ouvert à Pamiers et revint en 1596 à Toulouse. Pourtant la commune avait fait aménager à ses frais un hôtel particulier accessible depuis la rue des Bons efforts (aujourd'hui rue du collège ) dans lequel l'atelier aurait dû être installé . De cet hotel renaissance , acquis par la famille de Fiches dans les premières années du XVIè siècle nous est parvenue une tour escalier qui en desservait les étages. elle porte désormais le nom de Tour de la monnaie.
 
10 Au Mercadal
Quartier le plus ancien des quartiers de Pamiers, le Mercadal fut celui qui rassembla les représentants des pouvoirs civil et religieux.
Y exercèrent ainsi les représentants du comte, les représentants de la commune au trentard, les représentants de l'abbé, puis de l'évêque en l'eglise du Mercadal et, dès 1308, les représentants du roi. Très tôt quartier d'administrateurs et de gens d'église, il l'est resté. Aujourd'hui l'hôtel de ville, l'évêché et le tribunal d'instance y sont établis autour de la cathédrâle.
 
 
10bis Eglise cathedrale saint Antonin
 
 
11 le Castella
Dès les 'remières années du XIIè siècle, un ensemble fort était élevé au Castella. Renforcé dans le courant des XIIIè et XIVè siecles, cet ensemble fort 'résentait à la fin du XIVè siècle un haut donjon défendu 'ar une enceinte à quatre tours d'angle. Au XVè siècle, ce castellum n'avait 'lus véritablement d'im'ortance dans le système défensif de la ville. Néanmoins, il servit encore aux 'rotestants entre 1561 et 1628 , tant que durèrent les luttes entre factions religieuses. Il fut demantelé dès 1628 , 'ar ordonnace royal et les dernières ruines de l'ensemble étaient abattues en 1879 lorsque fut décidé l'aménagement, au haut du castella, d'une es'lanade 'our les fêtes annuelles de 'amiers.
photo 1: descente du castella vers le Sud
photo 2: les pyrénées vues depuis le Castella
 
 
12 le Quartier de Loumet
L'origine de la fondation du quartier de Loumet 'ourrait être recherchée dans l'établissement, dans les dernières années du XIII è siècle, d'une communauté de moines mendiants de l'ordre de Saint-Augustin. Des moines mendiants qui influèrent certainement 'our que le quartier qui se constituait autour de leur couvent soit enceint et rattaché à la ville. En 1368, l'union de Loumet à la Cité était effective. 'ar la suite, Loumet ne dé'assa 'as les murs qui l'entouraient avant le XIXè siècle mais se transforma considérablement , essentiellement du fait de l'accroissemnt des surfaces bâties de l'hô'ital de La Garide qui y avait été élevé anciennement.
 
13 le PONT NEUF
Incontestablement, le cours de l'ariège favorisa l'expansion de Pamiers, tant 'arce qu'il contribuait au renforcement de certaines 'roductions et à leur transformation (irrigation,moulins bladiers,tanneries,foulons de dra'iers...) que 'arce qu'il facilitait l'échange, les eaux de l'Ariège restant navigables jusqu'à la fin du moyen age. Trois 'onts avaient été bâtis sur ce cours d'eau 'our ouvrir la ville à ceux qui, de'uis l'Ouest et le Nord-ouest , y venaient acheter ou vendre les jours de foire ou de marchés en 'articulier. De ces 'onts, le Neuf était certainement le 'lus im'ortant 'ar le nombre de 'assants. Aussi, malgré les crues qui l'emportaieet régulièrement, a-t-il été rebati toujours et une dernière fois dans le courant du XIV siècle.
  

La cathédrale de Pamiers depuis le Castella

La cathédrale de Pamiers depuis le Castella

 
PAMIERS fut un lieu de passage important sur la voie du Piémont Pyrénéen. On ne manquera pas de visiter le centre ville en suivant un parcours jacquaire fort intéressant.Les feuillets sur le patrimoine à découvrir sont disponibles au syndicat d'initiative (tampon jacquaire)

Merci de votre attention