Histoire de la Voie du Piémont Pyrénéen


Histoire de la voie du Piémont Pyrénéen

 

Au début:

Il faut un début à toute histoire. Et pour nous, ce sera il y a bien longtemps, disons 20 siècles. Les PYRENEES sont là, barrière infranchissable, et le Piémont recouvert de forêt. L'endroit n'est pourtant pas désertique. Un peuple y habite, et occupe tout son espace de l'Andorre d'aujourd'hui à Burgos, de la GARONNE à l'EBRE.

Et ces Pyrénées ne sont pas infranchissables, des cols permettent des passages et la communication entre les versants NORD et SUD. C'est le même peuple des 2 cotés, et il est bien là. Cromlechs, et datations actuelles l'affirment, les PYRENEES étaient peuplées en cette époque là.

C'est l'époque de la conquête Romaine, ROME et son armée conquièrent tout l'Occident. Pour approvisionner son armée, et gérer tout cet espace, les ROMAINS entamment , à la sueur et avec le sang de leurs esclaves, la construction des autoroutes de l'époque : les VOIES ROMAINES , ainsi que la construction (ou le renforcement ) de villes nouvelles ou anciennes.

De là , la création de la provincia ' La Transalpine' qui deviendra La Narbonnaise un peu plus tard. Et c'est ainsi que l'on voit s'établir un réseau de voies reliant des villes plus ou moins importantes telles NARBO MARTIUS , CARCASSO, CONSORANI, LUGDUNUM CONVENARUM, AQUAE CONVENARUM, OPPIDUM NOVUM, ILURO, et que l'on commence à parler d'IMUS PYRENAEUS, de SUMMUS PYRENAEUS, de SUMMUS PORTUS….

On voit bien que ces villes et le reséau qui les relie , c'est déjà l'ossature d'un itinéraire de Piémont Pyrénéen.

Nous n'oublirons pas l'AXE de la GARONNE qui l'alimente depuis TOLOSA et passant par VERNOSOLE, AQUAE SICCCAE, CALAGURRIS jusqu'à LUGDUNUM CONVENARUM. (une pensée pour CHIRAGAN dont les vestiges meublent à eux seuls un étage du Musée des ANTIQUES de TOULOUSE)..

 

Puis vint le temps des cathédrales et de la ferveur pèlerine:

Le monde est entré dans un nouveau millénaire. On a voulu monter vers les étoiles , écrire son histoire, dans le verre ou dans la pierre.. (les paroles d'une chanson)

Avec le MOYEN AGE, on voit se développer l'exploitation des contrées. Des BASTIDES sont crées sur les axes de communication . On se déplace et la fièvre pèlerine commence à se développer.

De tout l'Occident Chrétien , on se met à marcher vers COMPOSTELLE . Et ce flux de pélerins emprunte les réseaux existants et va prier les saints des sanctuaires situés sur le trajet.( on honorera ST BERTRAND notamment) et les pélerins passeront par le célèbre monastère de Saint Pé de Bigorre, puis par les hôpitaux de MIFAGET optant ensuite soit tout droit, soit vers les vallées Pyrénéenne d'Ossau ( Gabas et Col des Moines) ou d'Aspe et du Somport.

Et le pèlerinage devient un formidable atout commercial pour les régions traversées et les souverains locaux favorisent son développement.

Il nous restera de cette époque un patrimoine exceptionnel très riche en Eglise, Abbaye, hospices ou simples calvaires, et de preuves archéologiques du pèlerinage de cette époque . sépulture de pèlerin ( comme à Valcabrère par exemple …) .

 

L'oubli :

En fin de Moyen Age, c'est le début de la décadence du pèlerinage, et notre Piémont Pyrénéen a du soucis avec les guerres de religion et les préjudices dont il souffre.

 

Fin du 20è siècle : les intellectuels

Fin du 20è siècle, c'est le renouveau du pèlerinage de Saint Jacques. Des intellectuels commencent à en parler. Les Chemins de Saint Jacques deviennent affaire de patrimoine et redécouvrent un sens religieux.

Au début, ce sont les grands itinéraires, et les plus célèbres d'entre eux LE CAMINO FRANCES qui sont en vogue.

On en parle de plus en plus, il y a de plus en plus de conférences, d'expositions, et un renouveau du pèlerinage commence à se dessiner. Des pélerins commencent à aller à COMPOSTELLE , publient leurs témoignages, des publications sortent ..le pèlerinage renaît.

Mais nos intellectuels ont vite compris qu'en fait, il n'y a jamais eu de Chemin de Saint Jacques unique et obligatoire, mais une multitude de chemins diversement pratiqués et des itinéraires aléatoires que des circonstances particulières pouvaient modifier.

Et il nous faut nous reporter aux travaux de TREUILLE du Centre d'Etudes Compostellanes défendant la thèse d'un itinéraire de PIEMONT PYRENEEN à part entière. Dans les cahiers de FANJEAUX, ( n°15 consacré aux pélerinages 1980 ) défendant la thèse d'une voie jacquaire de liaison ancestrale entre Toulouse et St Bertrand de Comminges, il commence par démontrer l'existence d'une Voie jacquaire le long du Piémont Pyrénéen passant par St Bertrand de Comminges, Bagnères de Bigorre, Lourdes, Oloron …puis démontre que l'axe de la Garonne était une voie de liaison ( 'transversale d'alimentation ' sera le terme que j'utiliserai sur ce site ) entre TOULOUSE et ST BERTRAND. Il parlera bien sûr des voies de la vallée d'Aure ( voie romaine dite la TENAREZE ), du passage ancestral par le col des moines ( vallée d'ossau) , utilisant le terme de Voie SUBPYRENEENNE pour qualifier notre Voie du Piémont Pyrénéen. .

Puis , c'est dans la Revue des Pyrénées ( N°166-167 premier semestre 1991 ) que BERNARD DUHOURCAU éditera un article La Voie du PIEMONT PYRENEEN cinquième chemin de Compostelle. , puis un article complémentaire (N°168-169) . Mais dans sa thèse, la voie du Piémont débutait à Toulouse, gagnait St BERTRAND par la voie GARONNE- COMMINGES par les inévitables CAZERES, où les pélerins vénéraient le tombeau de l'évêque ST BERTRAND de LISLE non sans avoir rendu visite aux Saints et martyrs locaux comme Saint Vidian à SaINT MARTORY, St GAUDENS (l'innocent petit berger massacré par les Maures ) , puis longeaient les Pyrénées au plus court , passant par l'Abbaye de l'ESCALADIEU qui eut 2 hopitaux pour les passants, passaient à LOURDES, puis BETHARRAM ( et LESTELLE crée en 1335), ASSON puis MIFAGET qui fonctionnait dès 1260 ). Puis ils franchissaient les PYRENEES passant sans doute à Saint Christine du Somport. ( à moins qu'ils n'aient préféré la vallée d'Ossau ( passant à l'hospice de GABAS) et le col des moines).

Ce même BERNARD DUHOURCAU publiait en 1993 chez J&D/ATLANTICA 'Vers Compostelle : la Voie du Piémont Pyrénéen ' qui reprenait l'article rédigé précédemment .

Quelques temps plus tard,(en 1999) et toujours dans cette revue ( n°198), c'est Louis LABORDE-BALEN qui édite sa thèse sur ' Une voie de Saint Jacques tout le long des Pyrénées : le Chemin du Piémont. C'est à ma connaissance la première thèse qui décrit le CHEMIN du PIEMONT PYRENEEN dans sa totalité , depuis l'arrivée à CARCASSONNE, le passage par FANJEAUX - VARILHES ( sur l'article) et non PAMIERSLe MAS d'AZIL –St LIZIER – St BERTRAND de COMMINGES – ESCALADIEU – BaGNERES –COTDOUSSAN - LOURDES – LESTELLE-BETHARRAM – ASSON – MIFAGET – OLORON – St GOIN – HOPITAL ST BLAISE – MAULEON – ORDIARP – ST JUST IBARRE – APHAT-OSPITAL – ST JEAN PIED de PORT – RONCEVAUX.

Il faut dire qu'entre temps, les associations jacquaires s'étaient manifestées, et celle des Pyrénées Atlantiques avait édité dans les guides du Bourdon un itinéraire actuel en 11 étapes de ST BERTRAND à RONCEVAUX, celle de la vallée d'AURE exposaient les richesse de leur patrimoine, celle du Haut COMMINGES prévoyaient des hébergement à prix modiques pour les pélerins qui prendraient le chemin.

Et dans sa thèse, Louis LABORDE-BALEN définit la voie du Piémont Pyrénéen comme une arête de poisson avec son arête dorsale et ses arêtes ( nos transversales vers les Pyrénées ). 'Ce Chemin de Piémont qui court au pied des Pyrénées , d'où le nom local de CAMI DEU PE DE LA COSTE ( chemin du pied de la montée ) s'apparente en réalité à une grande arête de poisson qui allait de CARCASSONNE à MIFAGET et GABAS, puis plus tard à RONCEVAUX par l''hôpital St BLAISE (fondé au XIIè siècle) et Mauléon. Et il redessine , cartes à l'appui, le premier tracé de notre Chemin de Piémont Actuel. Mentionnant pour chaque site le patrimoine correspondant.

Nous noterons que la prolongation du chemin de Piémont de Sainte-COLOME à RONCEVAUX s'explique par l'expansion de RONCEVAUX dès la fin du XIIè siècle et la naissance à mi-parcours de l'Hôpital Saint Blaise. A ORDIARP , les pélerins passaient à l'ancienne commanderie de l'OSPITAU de ORDIARP dépendant de Roncevaux. , puis GARAYBIE ( le haut chemin) .

Puis , il termine en détaillant les diverses transversales ( ces arêtes vers les PYRENEES) et celles qui venaient du Nord.

En 1999, Georges VERON dans un article de la Revue pyrénéenne intitulée ' LES CHEMINS de COMPOSTELLE dans notre SUD-OUEST ou le franchissement des PYRENEES OCCIDENTALES ' propose une petite étude comparative sur le franchissement des pyrénées par le SOMPORT ou RONCEVAUX.Nous reportons ci-après les termes utilisés.

La déviation par le SOMPORT :plus qu'un détour, un détournement.
La plupart des ouvrages actuels veulent laisser croire que la voie d'ARLES est toujours passée par le SOMPORT. Et bien non ! Géographiquement, c'est un non sens , une déviation qui ne constitue nullement un racourci. D'OLORON à PUENTE la REINA, il y a 166 kms par RONCEVAUX , 226 par le SOMPORT. et JACA. Le simple examen d'une carte suffit à la démontrer.

Parallèlement , les Associations jacquaires poursuivaient leur travail sur le terrain. Celle de ST LIZIER (ARIEGE) proposera un itinéraire du CHEMIN de PIEMONT PYRENEEN à travers l'ARIEGE, obtenant son balisage par la FFRP et son homologation en temps que GR. De l'aboutissement de cette démarche et de l'adhésion à ce projet de la FFRP09 naitra le GR78, VOIE DU PIEMONT PYRENEEN, officiel et à présent mentionné sur les cartes.

Relié à FANJEAUX par le GR7 déjà balisé, c'est donc à partir de FANJEAUX que les pélerins de la VOIE dU PIEMONT PYRENEEN bénéficient d'un balisage et d'un tracé alternatif par rapport à la route.

Il ne faudra pas attendre longtemps, pour que le balisage se poursuivre du PORTET d'ASPET à ST BERTRAND de COMMINGES. , et attendre 2003 pour voir sa prolongation jusqu'à LORTET ainsi que via le GR105 l'itinéraire vers la vallée d'AURE soient crée sous l'impulsion des Amis de ST JACQUES de la vallée d'AURE et du CDRP65.

Ce même CDRP65 envisageait pour fin 2004 le balisage de la Voie du Piémont Pyrénéen jusqu'à LOURDES.

Ce balisage sera effectué et inauguré en juillet 2005 par la FFRP 65.

Et du coté des transversales, 2005 sera la grande année pour la RUTA JACOBEA OSSAU y ALTO GALLEGO, le chemin de St jacques en vallée d'Ossau et en alto Gallego. la collaboration dans le cadre d'un programme INTEREG du SIVOM de la vallée d'Ossau et de la COMARCA du Alto Gallego se traduira par le balisage et l'équipement de cette voie jacquaire. En juillet 2005, une équipe Aragonaise inaugurait la partie du Alto gallego, alors que coté béarnais, le balisage sera mis en place de MIFAGET jusqu'au parc national.

L'année 2006 devrait être l'année de son achèvement.

Coté Pyrénées Atlantiques, c'est l'Association des Amis du Chemin de Saint Jacques des Pyrénées Atlantiques qui effectuera un balisage jacquaire ( petites flèches jaunes) pour la partie Bétharram à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Il faudra attendre les années 2008-2009 pour voir à son tour la FFRP des Pyrénées Atlantiques procéder à un balisage du GR78. Ce balisage a le mérite ( puisque seul les sentiers balisés par la FFRP sont reportés sur les cartes IGN) de définir sur les cartes IGN le tracé du GR78. Ce balisage est à présent terminé.
Notre regret, c'est que par endroit, il se différencie du tracé proposé par les Amis de Saint Jacques des Pyrénées Atlantiques alors que nous aurions souhaité une pérenisation du tracé déjà étudié et balisé.

 

Coté édition

Parallèlement, étaient publiés en librairie l'ouvrage ' Les CHEMINS du PIEMONT vers COMPOSTELLE ' aux éditions PEYROUNE (juin 2000 - publication modernisée du guide du BOURDON par Louis LABORDE-BALEN et les Amis du Chemin de Saint Jacques des Pyrénées Atlantiques )

Et fin 2002, l'ACIR ( Association de Coopération InterRégionale des chemins de COMPOSTELLE) publiait chez RANDOEDITIONS le topo 'Le CHEMIN du PIEMONT PYRENEEN vers Saint Jacques de COMPOSTELLE ' ouvrage décrivant un itinéraire complet de NARBONNE à RONCEVAUX.

La VOIE du PIEMONT PYRENEEN est redevenue réalité.

Le coup de pouce du conseil de l' Europe et de l'Unesco :

En classant en 1987 Les Chemins de Compostelle 'Itinéraire culturel Européen ', le conseil de l'Europe a sans aucun doute donné une renommée très particulière aux chemins de Compostelle. Et même si au début, il s'agissait des chemins dits traditionnels, c'est des chemins de toute l'Europe dont il s'agit aujourd'hui.

Le classement de sites patrimoniaux dans la liste du patrimoine mondial est aussi une reconnaissance de la valeur du site inscrit.

Et, nous ne sommes pas absents dans ces relevés . Sur la Voie du Piémont Pyrénéen, nous relevons (d'Est vers l'Ouest)

- le canal du Midi
- la ville fortifiée historique de Carcassonne
- divers sites des chemins de Saint Jacques de Compostelle en France à savoir
* Saint Lizier ancienne cathédrale et cloître, cathédrale Notre Dame de la Sède, palais épiscopal, rempart
* Audressein : l église de Tramesaygues
* St Bertrand de Comminges : ancienne cathédrale Notre-dame
+ basilique paléochrétienne , chapelle Saint Julien
* Valcabrère : église Saint Just
* Ourdis-Cotdoussan : église de Cotdoussan
* Oloron Ste Marie : eglise sainte Marie
* l Hôpital Saint Blaise : église
* Saint Jean Pied de Port : porte Saint Jacques
et sur nos transversales pyrénéennes
* Jezeau : église Saint Laurent
* Aragnouet : hospice du Plan + chapelle des Templiers
* Gavarnie : église paroissiale
et la reconnaissance de ces sites constitue une reconnaissance quasi-officielle de notre Voie du Piémont Pyrénéen.

Les pélerins d 'aujourd hui
Il y a plusieurs sens au mot pèlerin, comme d'ailleurs aux termes de chemins de Saint Jacques.

Le chemin de Saint Jacques de Compostelle est un chemin de Pèlerinage Chrétien. Et le terme pèlerin s'emploie pour ceux qui s'engagent dans une telle démarche, dans un sens religieux. Et la Voie du Piémont Pyrénéen , plus que beaucoup d'autres sans doute,permet l'accomplissement d'une telle démarche. Le pèlerin qui s'y engage pourra se recueillir dans les diverses églises et chapelles le long du chemin, s'intéresser à Saint Dominique à Fanjeaux,évoquer Saint Liziers dans la cité de même nom, prier Saint Bertrand à Saint Bertrand de Comminges, et faire une pause à la très célèbre cité Mariale de LOURDES, une des plus grandes villes de Pèlerinage de France.

Les chemins de Saint Jacques sont itinéraires culturels. Et le terme pèlerin s'emploie pour celui qui chemine sur de tels itinéraires. La Voie du Piémont Pyrénéen possède un patrimoine culturel de haute valeur, et chacun pourra y trouver son intérêt. Outre le patrimoine déjà inscrit, les cathédrales de Narbonne, Pamiers , les Abbayes de Fontfroide, Lagrasse, Escaladieu , les chateaux sur le parcours tels celui de Lourdes, de Mauvezin, de Mauléon, la citadelle de St Jean Pied de Port sont autant de joyaux que l'on se plait à visiter , sans oublier les joyaux naturels tels la grotte du Mas d'Azil, la jolie cité de Mirepoix …
La Voie du Piémont Pyrénéen , c'est un cheminement d'un joyau à un autre.

Les Chemins de Saint Jacques sont chemins de randonnées. Ici, c'est le GR78 qui en constitue l'ossature. Et c'est vrai que les comités et la fédération FFRP ont su valoriser le tracé. Il y a un réel plaisir, bien évidemment lorsque le temps s'y prête, à cheminer sur ces sentiers de Piémont qui nous montrent le canal de la Robine et celui du Midi, la campagne pyréénenne qui change selon l'influence océanique ou méditerrannéenne, la proximité de la haute chaine que l'on peut admirer à partir de belvédères multiples, et nous fait traverser de multiples petits hameaux . Ici le pèlerin est randonneur, à moins que ce soit le randonneur qui soit pèlerin.

La Voie du Piémont Pyrénéen est aussi itinéraire touristique, c'est vrai que l'on démarrera avec le sable fin d'une plage, que l'on ne sera pas isolé dans les centres touristiques tels Carcassonne par exemple, et que rien n'empêche de faire une pause à Bagnères de Bigorre pour monter au Pic du midi. Le pèlerin est devenu touriste.

Le pèlerin , c'est celui qui prend le chemin, sur un chemin de Saint Jacques sans doute,mais vraisemblablement pour une longue durée. Va –t –il à Compostelle. S'il a le temps, pourquoi pas. De toute façon, Compostelle deviendra son obséssion. A moins qu'il n'y soit déjà allé, et que sa démarche s'inscrive dans le cadre d'une découverte d'un nouvel itinéraire jacquaire.

Si les pélerins d'antan démarraient de leur village , et la Voie du Piémont Pyrénéen draîna un bon nombre de Pyrénéens d'abord, plus ceux en transit venant de Provence ou d'Italie, actuellement les moyens de transport permettent de choisir son itinéraire et son point de départ. On aborde la Voie du Piémont Pyrénéen, pour aller à Compostelle certains, mais pour la découvrir plus vraisemblablement.

 

Merci de votre attention