Description Générale de la route

La variante "orientale" de Belate est une alternative pour monter au col et évite deux choses :
- devoir descendre en excès pour traverser le ruisseau Marin
- et devoir remarcher sur une route goudronnée (même si le trafic de celle-ci n'est pas important).

La partie goudronnée la plus proche que l'on rencontre dans cette variante ,nous l'avons dans l'image du début : au démarrage du parcours, à vue d'oiseau, il y a un moment où nous voyons le viaduc sur le ruisseau , avec Almandoz au fond.

Le chemin est d'une grande beauté. Il se déroule au début par une zone de marronniers formant une masse qu 'il est difficile d'éviter. Ensuite le rapprochement vers le lieu de traversée du ruisseau nous introduit par des coins secrets, et la remontée par les pentes à la rencontre de l'autre chemin présente aussi de beaux moments , avec alternance de chênes, de hêtres et replat avec des fougeraies ou des prés.

La difficulté : ce sont les deux kilomètres de plus et sur l'ensemble de l'étape, on ne visite aucun noyau habité jusqu'à arriver à son terme (Lantz).

La variante orientale de cette étape ne visite aucun noyau habité entre Berroeta et Lantz.

Elle se réunit avec le tracé occidental dans la partie supérieure de Belate.

Nous partons du même endroit, la place de Berroeta. En regardant vers la maison nº 6 (au sud de la place), la variante occidentale va par la droite. La variante orientale prend la rue de gauche.

Au bout de quelques mètres nous tournons à gauche, et après une courte allée, à droite, pour sortir du village par une piste qui avance en direction sud, entre des murets de séparation de prés.

Première bifurcation.

À droite ,le chemin va vers un hangard très proche. Nous prenons celui de gauche, avec le sol le plus herbeux.

Nous montons.

Deux minutes après, un autre croisement. À droite, et immédiatement à gauche ( une balise d'un PR de couleurs jaune et blanc, nous oriente ), laissant à droite le chemin dont le sol est couvert par des morceaux de tuiles.

Peu de mètres après, près des "cageots" ou des containers de bois de chauffage, nous prenons à gauche et passons immédiatement sur un passage canadien entre deux pylônes, sur un desquels est peinte la flèche jaune.

Soixante mètres plus loin, à coté de la borde "Antxoneko borda" , qui est collée coté gauche du chemin, il y a une importante bifurcation. Nous devons ici nous séparer du PR. Celui-ci va à gauche ( dans cette même direction , il y a une balise avec des données de ce dernier), pour rejoindre Buztintzulo, et nous , nous devons aller à droite. Pour répèrer le croisement, nous avons aussi un petit abreuvoir juste à la bifurcation.

La flèche jaune (à coté de l'abreuvoir) peut être cachée par la végétation, c'est pourquoi nous n'assurons pas que l'on puisse la voir facilement.

Nous laissons immédiatement à gauche une porte métallique que nous ignorons. Nous suivons le chemin par la droite descendant.

Cela ne dure pas plus de 100 mètres. Ensuite il remonte à nouveau. Sur l'autre côté de la vallée, nous voyons clairement les carrières sur Almandoz.

Nous continuons à mi-versant, laissant au-dessous de nous des caseríos et bordes comme celle d'Aintziñeneko borda. Dans la forêt abondent les marronniers. Apparaissent aussi les frênes à coté des constructions.

Nous traversons un ruisseau et changeons de direction, mais poursuivons à mi-pente.

Trois minutes après, dans la zone d'Arla, nous passons près d'une belle fontaine, avec sa vasque de béton et avec un verre de cristal pour boire de l'eau avec confort.

Le chemin continue plus ou moins de niveau par terrain boisé et agréable..

Croisement.

Nous prenons à droite en descendant. Attention à ce point, parce qu'il paraît en principe plus logique de poursuivre devant.

Quatre minutes ensuite nous passons près d' "Arotzeneko borda". Ils restaurent le bâtiment. Une clôture constituée d'un long muret sépare le chemin de la propiété.

Nous voyons ensuite, très vers le bas, l'allée d'arbres bordant la "Carretera General" le long du ruisseau Marin.

Croisement à coté d'une borde.

Dans le recoin de cette dernière est peinte la flèche jaune qui nous indique clairement l'option de la droite, donc de passer à coté du mur.

Après avoir dépassé la construction ,il peut y avoir un moment d'hésitation. Le chemin se transforme en sentier qui peut légèrement être caché par les fougères. Nous tournons presque à 90º et traversant un petit ruisseau nous suivons les balises. Le sentier se termine peu après sur un autre chemin large et clair et il est évident que nous prenons à droite.

Celui-ci commence une descente douce , avec des fougères coté gauche et une abondance de chataîgniers au-dessous.

Croisement.

Par la gauche, en montant. Une certaine source tend à inonder le sol, quelque peu pierreux.

Abondent les piquants entre les fougères, qui se sont approprié le terrain aux dépens du bois.

De temps à autre ,il y a de petits tronçons de montée, mais la tendance est de descendre petit à petit.

Cinq minutes plus tard, une autre borde se trouve sous le sentier. En continuant, nous entrons dans une zone rocheuse où le sentier commence à descendre clairement en faisant des zig-zags. Il se faufile entre des rochers et nous commençons à entendre l'eau qui coule dans le ruisseau.

Nous traversons un ruisseau qui présente une cascade à notre gauche.

Bifurcation de sentiers. Par la droite, vers le bas. Bien que celui de gauche soit plus évident (y compris que la végétation peut partiellement dissimuler l'intersection), il faut l'oublier. Notre objectif est de traverser le rio Marin ,et devons poursuivre vers le bas.

Pont sur le ruisseau Marin .
Il se trouve dans une zone de forêt touffue ,très belle. Il y a de l'autre côté ,un arbre qui est tombé sur le chemin.

Après traverser le lit du ruisseau, nous entamons une forte montée sur le sentier.
Pendant quatre minutes,la pente est forte, jusqu'à arriver à une piste herbeuse.
Ouf !

Nous la suivons en légère descente à gauche. L'existence d'une flèche jaune semi-effacée sur une prise d'eau nous sert d'indicateur .

Au bout de quelques mètres, le sentier s'incurve fortement sur la droite, et monte pendant quelques mètres, puis continue de niveau.

Après un long parcours, presque toujours en montée, nous entrons dans une zone avec des chênes américains. Le sol du chemin devient complètement herbeux.

Une séparation sort à droite mais nous l'ignorons.

Ensuite , c'est une forte montée.

Nous retombons sur une piste dans une courbe. Au bout de quelques mètres, cette piste s' unit à une autre.

En arrivant à cette deuxième, nous prenons à droite. Montée.

Maintenant le chemin monte dans une foret de hêtres au sol propre. Plus bas, dans la pente, se trouvent les fougeraies.

Huit minutes plus tard, forte courbe avec changement de direction. Nous continuons à monter. Bientôt, nous rencontrons un hêtre aux dimensions considérables qui est tombé sur le chemin , sa base putréfiée.

Tournant de 180 °. Nous continuons en montant.

Nous sortons en terrain découvert. De grandes champs de fougeries sous les pentes couvertes par la forêt de hêtres.

Nous nous approchons de " Marixenekoborda", entourée d 'une clôture. Nous continuons sur le chemin principal, à coté des piquets, ignorant les autres marques de chemins.

Nous trouvons une piste et la prenons à droite, en face.

Cinq minutes ensuite ,nous trouvons une autre piste qui nous rejoint par la gauche. Nous continuons en face, comme l'indique une grande balise jaune sur un tronc. Légère descente pour monter ensuite quelque peu.

Grand col de Barazelai. Nous sommes à cheval entre le ravin du ruisseau Marin et celui que longe la route du col.

Le paysage s'elargit soudainement. Notre chemin effectue une vaste courbe, tournant à 180º, et suit en montant. Il y a beaucoup de troncs d'arbres coupés.

Dans une zone ouverte et dégagée, la piste principale redescend le coteau , vers la vieille route N-121A.

Profitant d'une séparation qui sort en montant ,nous la quittons par la gauche. C'est un chemin moins important qui sort de la route principale en effectuant une vaste courbe (voir photo), et en montant entre deux volumineuses fougeraies.

Nous pénétrons bientôt entre les hêtres.

Bientôt, nous sortons plus haut en terrain dégagé et marchons entre deux clôtures.

Trois minutes ensuite nous atteignons le point le plus haut (857 m) et nous descendons légèrement.

Nous arrivons de nouveau à la lisière d'une forêt de hêtres.

Tournant le dos, dans le replat, à une clôture de bois , le chemin tourne à 90º à droite et descend par un sentier entre les arbres.

À mi - hauteur, sans descendre davantage, nous nous introduisons dans la forêt.

Nous sortons bientôt à un autre replat entre des fougères et des bruyères.

2:39 - Nous revenons de nouveau entre les hêtres. Le chemin se fait plus large.

Nous prenons contact avec un autre chemin qui descend à gauche. Nous le suivons en descente, atteignant les alentours de la cote de Larrondo.

Nous arrivons à la jonction avec la variante occidentale.

Par la droite, plus bas que notre chemin, arrive le chemin par la Venta de San Blas, qui remontait "le vieux chemin" de Belate.

À partir de ce point, et pour traverser le haut du barranco d'Oltxoko, les deux variantes suivent le même itinéraire jusqu'à Lantz.

Pour examiner les détails, regarder la description de la route précitée à compter du point 1:56 heures (6.49 km) et suivre la description.

Cette variante est deux kilomètres plus longue, mais pour beaucoup de randonneurs elle peut s'avérer plus intéressant, parce qu' elle passe dans des endroits isolés et à cause de la beauté champêtre de ses paysages.