Description Générale de la route La seconde étape du parcours Baiona - Pampelune par le Chemin Santiago "de Baztan" change radicalement de physionomíe. Dans la précédente nous circulons toujours sur les bords de la Nive, par un terrain absolument plat. Nous tournons maintenant le dos à la rivière et, traversant Ustaritz en direction sud, commençons la transition vers un paysage plein d'ondulations. Les collines se succèdent les unes aux autres dans un itinéraire non excessivement exigeant, mais dans lequel il est fréquent de trouver quelques côtes qui nous font monter et descendre fréquemment. Les prés et les forêts s'alternent aussi (principalement de chêne, l'espèce du pays par excellence), mais toujours accompagnés de multitude d'espèces à feuilles caducifiolées qui apportent une grande variété et une beauté à notre marche. Le balisage, au début, peut créer une certaine difficulté par sa pénurie. Après être sorti d'Ustaritz, toutefois, il se régularise et apparaît dans les points où le chemin peut donner lieu à des confusions. Nous essayerons, donc, de détailler la façon de sortir d'Ustaritz pour éviter de se perdre. Il est ensuite plus simple de le suivre. Cependant, jusqu'à dépasser la douane de Dantxarinea, il faut prêter attention surtout aux panneaux. Pour celui qui est habitué aux grandes flèches jaunes qui accompagnent les itinéraires de Santiago, les petites marques qu'en France on cloue dans les pieux, dans les panneaux de signalisation, etc.. s'avéreront inhabituelles. L'asphalte, pas seulement dans les zones de circulation, est encore le type de chaussée le plus habituel, bien que déjà non aussi omniprésent que dans l'étape de Baiona. Pour celui qui aime le paysage atlantique ,cette étape-ci peut être une étape excellente. Et pour tous , le tronçon final dans les alentours d'Urdax est un petit délice, tant paysager qu' ethnographique.

Nous entamons l'étape au même endroit où nous avons fini la première : face à l'église d'Ustaritz. Elle donne la sensation d'avoir été récemment restaurée. La pierre de ses murs brille comme si elle était neuve.

Elle est entourée de zone d'espaces verts, avec un monument à un côté qui représente un soldat de la Grande Guerre. Face à sa porte , passe une rue asphaltée que nous prenons en direction sud (c'est-à-dire, comme nous regardons la rue depuis la porte de l'église, nous marcherons à droite).

Peu après, il y a un croisement. Nous poursuivons tout droit, par la rue de Bourg.

Place de la Mairie.
En direction ascendante, nous prenons par la droite la rue Ferrondoa.
Au fond nous trouvons une autre perpendiculaire et prenons à droite (regardez la photo suivante).

Nous laissons ensuite un ancien lavoir à droite et suivons en légère montée.

Nous atteignons un parking entre deux établissements commerciaux de type "super-marché". Traversant entre tous les deux,nous montons par des escaliers avec rampe métallique qui nous donnent accès à la route principale. Nous atteignons l'autre côté par un passage pour piétons et montons à nouveau par des escaliers pour atteindre une rue qui va, c'est très visible, vers le cimetière de la localité.

Nous virons à gauche sur une petite route goudronnée (Eliza Egi Bidea).
À quarante mètres, dans une déviation à coté d'une fontaine, avec une pancarte ("Garaia"), nous tournons à droite et commençons à monter. Plus en haut il y a un autre croisement. Nous continuons tout droit, vers une pancarte qui indique "STOP 150 m".

Nous arrivons à un croisement avec une route assez fréquentée. Nous passons de l'autre côté et continuons sur route goudronnée, (par la déviation centrale), laissant à droite la Maison Bidekurutzea.

Nous circulons sur la route D250 . Végétation boisée des deux côtés. Haies d'une certaine hauteur, avec abondance de sureaux, une chênaie, quelques ormes et noisetiers.

0:32 - une balise du Camino de Santiago nous indique dans un croisement que nous devons suivre par la route. Quatre minutes plus tard, nous passons sur un pont. La forêt continue.

Croisement.
Une balise indicatrice de la voie jacquaire nous indique la déviation à gauche, en direction Etxehasia. Nous oublions ainsi la route 250 et suivons par une route asphaltée plus étroite et tranquille .

Après avoir gravi une colline, nous abandonnons la forêt et sortons en zone dégagée, avec une urbanisation de chalets dispersés dans une zone intensément verte. Nous continuons en légère montée.

Il y a beaucoup de jardins et espaces verts. Une fois la zone urbanisée dépassée, la route se rétrécit légèrement et continue entre des clôtures qui encerclent de nombreuses prairies

Nous passons à coté d' une propriété (à notre gauche) qui a une porte à maille métallique dans la haie. Quelque cinquante mètres plus loin ,c'est la bifurcation que nous devons prendre. Nous abandonnons par la gauche l'asphalte pour suivre le chemin de terre qui en légère descente pénètre entre chênaie à gauche et quelques prés à droite.

Six minutes plus tard, on prend un chemin à droite. Nous poursuivons en ligne droite, déjà entourés de forêt. Il y a aussi des aubépines blanches, des érables sauvages et autres arbres.

Ignorant les bifurcations, nous devons traverser un ruisseau.

Une nouvelle passerelle nous attend. Elle remplace les trois poutres de fer que nos prédécesseurs devaient utiliser il y a quelques années.

De l'autre côté ,le chemin s' ouvre sur une zone au pied de la montagne. Tournant à gauche nous traversons une zone quelque peu encombrée. Comme nous allons vers le ruisseau vers la gauche, la forêt sur sa rive nous accompagne quelques mètres, avec des platanes d'ombre, ormes et des aulnes.
En suivant, nous passons 2 autres petits ponts de bois sur des ruisseaux qui se déchargent dans le principal . Ensuite, nous commençons à monter, faisant une courbe serrée qui s'éloigne vers la droite du ruisseau. Après une courbe, où l'on trouve un signal jacquaire sur un pieu, la pente s'adoucit mais, après une autre courbe, on recommence à monter.

Par la droite arrive un autre chemin. Nous continuons. Un minute plus tard ,nous atteignons un point depuis lequel nous apercevons les montagnes d'au-delà de la frontière :Alkurrunz,Peña Plata Gorramendi...

Le terrain est ondulé. Le chemin monte droit et descend avec douceur. De temps à autre ,nous passons près de certains cerisiers.

1:21 - la chaussée est à nouveau goudronnée.

Nous traversons la route dans un croisement multiple et la suivons, en montant par le chemin d'en face. Quelques mètres plus loin, nous prenons l'option de droite balisée. Le terrain est ondulé, le chemin droit. Nous allons sur une espèce de vaste colline qui nous permet d'apercevoir Zouraïde vers le bas, à droite, village duquel nous nous approchons. Des acacias et des marronniers croissent aussi sur les côtés du chemin dans des bosquets qui s' alternent au pied de la montagne.

Nous laissons Zuraide à droite pendant que nous descendons doucement. L'itinéraire balisé fait une importante boucle avant d'entrer dans ce dernier village.

Nous virons à droite, sous deux beaux exemplaires de chêne, à côté d'une clôture. La signalisation du chemin est très claire, placée sur un des pieux. Deux minutes plus tard, après être passé entre des chênes et des marronniers,, nous prenons une piste carrossable descendante , de face.
Àu bout de 200 mètres il y a une bifurcation. Nous poursuivons tout droit, près du mur d'un chalet. Beaucoup de chalets dispersés. Nous allons en descendant. Quelques prés sont encerclés de "clôtures électriques".

La piste carrossable, après plusieurs croisements bien balisés par des marques du Chemin de Santiago, rejoind d'abord une route plus large et après avoir tourné à droite nous arrivons au bout de 100 mètres (après avoir traversé un pont) à une autre route au trafic intense (la D918) d'Espelette/Ezpeleta. Nous allons à droite, vers le proche village de Zouraïde

Zuraide.
Petite localité, les fermes sont très dispersées. Nous nous approchons de l'église par la route.

2:18 - 50 mètres avant d'arriver à un rond-point devant l'église, nous prenons une rue-route que se dévie à gauche en montant, le "Chemin Xapitalea - Xapitaleko bidea". Vite, on commence une forte montée . Dans un petit palier nous tournons à gauche. Au bout de 500 mètres, la pente s' atténue quelque peu. Mais la montée se poursuit.

La route monte entre chalets, jardins et prés. Peu à peu ,nous nous éloignons du village et nous entrons de nouveau, en zones de prés.

Croisement dans le Alto de Pinodieta.
Route avec assez trafic (D 20). Elle relie Espelette avec Ainhoa. Nous le traversons. Il y a un total de six voies asphaltées d'importance différente qui confluent à ce même point. Nous continuons sur celle que nous avons en face. (en laissant deux de chaque côté). Le signal du Chemin de Santiago cloué dans un pieu dit : "Chemin de Saint Jacques - Chemin du Baztan".
La montée continue doucement, entre clôtures. Nous prenons bientôt une bifurcation à droite , un chemin sans asphalte, avec une chaussée de gravier. Trois beaux chênes (deux d'entre eux sont des chênes américains), restent à gauche du chemin. Dans une autre bifurcation, immédiatement, nous prenons l'option gauche, tout droit et en montée.

Passage canadien. Deux clôtures de bois le délimitent.
La montagne Erebi (elle figure ainsi sur les cartes) a une altitude de 582 m et reste à notre gauche.
Nous allons en montant par ses flans, en cherchant le passage qui nous permet de descendre à Ainhoa.
Le chemin est clair, entouré de clôtures et de voyantes Digitales (Digitalis mauve), abondants entre la bruyère et la clôture.
Nous continuons à monter jusqu'à atteindre la hauteur maximale du chemin et de la route (autour des 300 mètres). À droite le paysage s'ouvre et la vue s'étend vers Ainhoa, Sare et la montagne la Rhune.

Courbe serrée vers la droite.
D'un coin descend un petit ruisseau. Nous poursuivons en avant.
Trois cent mètres plus tard, le chemin paraît atteindre un petit col en arrivant entre deux rochers. L'effet est trompeur. Le chemin suit simplement de niveau.
Deux cent mètres plus loin, notre itinéraire se sépare d'un PR (parcours de petite randonnée) également balisé.Il faut prendre à gauche. On voit immédiatement au-dessous le centre urbain d'Ainhoa.

Nous atteignons l'Altitude maximale et commençons à descendre avec clarté, après avoir dépassé un ensemble d'arbres qui paraissent avoir été brûlés par des coups de foudre.
Le chemin descend entre une fougeraie et des ajoncs pour être submergé dans une forêt qui occupe le pied des versants. Nous voyons Ainhoa vers le bas, dans la vallée. La montagne La Rhune ferme l'horizon.
Six minutes plus tard, nous dépassons le ruisseau qui descend par le ravin et nous tournons brusquement à droite. Dans la forêt abondent les marronniers en plus des chênes. Près du lit du ruisseau croissent aussi les platanes d'ombre, des érables.

La dénivellation s'accentue et nous descendons en faisant attention (si le sol est humide), sur de la terre argileuse mélangée avec des pierres. Ensuite, nous passons une nouvelle fois en terrain plat.

Borde reconstruite et couverte de pierre.
Nous continuons à descendre.

Nous sortons de la forêt.

A la vue d' Ainhoa, nous devons faire attention pour bien virer, à la première bifurcation, à droite. La direction est marquée dans un pieu. Nous allons alternativement entre des zones ouvertes et des zones boisées.

Le chemin redevient goudronné en passant entre deux maisons. Il y a une bifurcation à gauche que nous prenons juste après les avoir dépassées et ensuite au premier croisement à droite.

Nous aboutissons déjà à une route, en entrant en Ainhoa.
Nous prenons ensuite à gauche ,puis de face, en laissant à droite un parking.

Nous arrivons au centre d'Ainhoa.
En face, nous avons l'église et le cimetière autour (chose habituelle en Iparralde). Par devant passe la route qui traverse la localité.

Nous tournons à gauche, en passant de l'autre côté de la chaussée.

Dans la première courbe nous abandonnons cette route pour une rue descendante vers une petite place avec pavement de pierre en cercle.
Nous suivons par la droite de la maison que nous avons en face. Nous sortons du village par un chemin asphalté et prenons à droite au premier croisement. Une nouvelle fois, nous sommes submergés en zone boisée

Dans la montée , démarre une branche (signalisée comme rue sans issue) vers la droite.
Il ne faut pas le prendre.Nous suivons la gauche.

Dans la forêt nous descendons et remontons à nouveau (maintenant avec une pente certaine).

À droite se trouve une déviation vers un chalet proche.

Une minute plus tard, à la hauteur de la Maison Gubiena, nous cessons de monter et commençons à descendre. Bientôt nous verrons les édifices des Ventas de Dantxarinea.

Nous nous approchons d'une route avec beaucoup trafic ; c'est celle qui mène à la frontière

Nous passons près de la route principale, mais sans arriver à la toucher nous biburquons à droite, pour le vieux quartier de Dantxarinea (parallèles et à quelques mètres de l'artère principale).

Par une ruelle de grand enchantement nous entrons dans le vieux village pour nous approcher de la douane sans supporter le trafic

Dans le premier croisement nous prenons à gauche , dépassons un ruisseau et débouchons à la route principale.

Douane de Dantxarinea.

Après avoir passé la frontière nous poursuivons par la route. Il y a généralement un intense trafic de véhicules avec immatriculation française venus faire leurs achats aux "Ventas".

Immédiatement après traverser la frontière,la route arrive à un rond-point duquel sort à droite,la route de Zugarramurdi, la localité célèbre par sa grotte de la grotte d' Akelarre>..

Nous suivons en avant par le bord de la "carretera general". Une affiche annonce aussi les grottes d'Urdazubi / Urdax. Si le trafic est très gênant, il peut être intéressant de prendre une alternative que nous racontons comme variante un peu par la suite, et qui est immédiatement empruntée après passer le rond-point du croisement de Zugarramurdi.

Dans le cas contraire nous devons suivre le bord pendant un peu plus d'un kilomètre.

À la hauteur de la signalisation du km 79 (Route. N121-B), devant une maison à droite de la route, nous abandonnons l'asphalte pour un chemin herbeux. Dans la route se trouve à gauche, un restaurant.

Sentier étroit, herbeux, entre clôtures et haies. Cerisiers et frênes

Nous sortons à un chemin cimenté par lequel arrive depuis la droite l'autre itinéraire, celui qui évite la route depuis la douane. Nous allons à gauche.

À 50 mètres nous prenons de nouveau à droite. De nouveau nous avançons sur un sentier herbeux.Beaucoup de végétation des deux côtés. Haies touffues. Au bout de 200 mètres, nous sommes submergés dans une galerie boisée, par des chênes et des noisetiers..

Nous descendons et le chemin s'encaisse à coté de la rivière Ugarana, qui coule en sens contraire à notre marche. Le sous-bois a des brusco, houx et autres espèces des zones sombres

Juste après avoir dépassé le rond-point où on débute la route de Zugarramurdi, si nous suivons par le bord droit de la route principale , nous dépassons le bâtiment de l'ancienne douane espagnole.En continuant, il y a une étroite piste carrossable à droite avec une pancarte qui permet seulement le passage des véhicules des voisins.

Nous abandonnons la route principale pour cette bifurcation. Ensuite,nous passons par un pont sur la rivière Ugarana et sortons à la route de Zugarramurdi.

Nous poursuivons par la gauche jusqu'au proche l'edifice du cuartel de la Garde Civile.

C'est un bâtiment de cinq niveaux entouré d'un muret. Entre ce muret et le stationnement de véhicules devant cette dernière , en le contournant, nous virons à gauche et nous nous approchons d'un petit canal d'irrigation à sec.

Nous devons le franchir pour commencer la montée par un sentier qui monte sur le versant pour se placer quelque peu au-dessus de la rivière (qui se trouve à notre gauche), et sous un hotel qu'il y a encore plus haut.

Le sentier cesse de monter et va, propre, sous un bosquet.
Bientôt, commence une descente douce tandis qu'il sort à terrain plus découvert.

Le sentier finit à coté d'un pont qui dispose d'une curieuse porte constituée avec un ancien sommier.
De l'autre côté ,il y a un caserío d'où part un chemin cimenté montant légèrement.

Nous suivons ce dernier pour....

Par la gauche arrive le chemin qui vient de la route.

À partir d'ici ils se réunissent.

En sortant de la forêt à terrain découvert, nous voyons à droite un pont de pierre avec rampe métallique qui permet d'aller de l'autre côté jusqu'aux grottes, dans le quartier de Leorlaz.

Nous restons sur le chemin que nous suivons. Ensuite, une nouvelle fois au milieu d'une végétation abondante, nous montons légèrement. Ensuite,nous sortons en zone découverte. Un chemin vient de la gauche et s'unit au nôtre. Nous poursuivons en montant. En face, on voit la silhouette aigüe de l' Alkurruntz.

Nous sortons à la route d'Urdax.

Nous descendons. Ensuite, nous voyons le village d'Urdax et la silhouette du monastère de San Salvateur

Trois minutes après, dans une courbe de la route à droite, nous nous bifurquons à gauche par un chemin cimenté vers Iribere Auzoa. Le chemin est balisé.

Bosquet à gauche et prés découverts à droite, dans lesquels s'écoule la rivière Ugarana.

Au fond, de l'autre côté du pré,se trouve la maison natale de Pedro Aguerre "Axular", celui qui dans la première moitié du siècle XVII a laissé écrite la première oeuvre littéraire connue dans euskera.

Casa Barberenea. 
A coté d'elle, en suivant, se trouve la maison de Genaro Iruin.
Le chemin effectue une vaste courbe autour de ce petit lieu paradisiaque.
Genaro Iruin est tailleur de pierre et de bois, passionné de sa terre et artiste indiscutable. Il a transformé son environnement en un musée ethnographique extraordinaire en plein libre.
En commençant par un ancien lavoir, en suivant par un petit bercail pour une chèvre et ses chevreaux qui gambadent autour, des objets en miniature, un échantillonnage d'ustensiles avec lesquels on faisait autrefois le "filtrage", en utilisant les cendres de la maison comme support, un présentation de la manière de scier les troncs pour fabriquer des traverses, un support pour fixer des espadrilles...
Et tout cela dans un parc entretenu avec soins et du goût, distribué esthétiquement, sans étalage, intégré dans le paysage.
Genaro partage en outre son oeuvre avec ses voisins du quartier, et ne voit pas d' inconvénient en tailler pour eux le bois de leurs balcons ou des portes et la pierre de ses murs.
Quelques mètres plus loin, nous trouvons sur le chemin quelques échantillons de plus, comme de surprenants champignons de pierre dissimulés entre les herbes ou un ensemble de tables-horloges solaires-étoile des vents et le panneau d'orientation des montagnes de son environnement, tout ensemble.

Nous passons à coté d' une maison rurale , et ensuite du petit hôtel Irigoienea, situés dans un environnement semblable à à celui décrit précédemment.

Après avoir traversé le pont sur la rivière, nous arrivons à la place ouverte devant le monastère de San Salvador, au centre d'Urdax.

La rivière passe à coté du monastère, et un canal qui va s' arrêter au moulin, traverse aussi de l'autre côté.
Fin d'étape.

L'édifice actuel du monastère date des siècles XVI-XVII. Il a été construit sur le site de l' ancien, dont la construction a été initialement un hôpital de pèlerins géré par les augustins. Ensuite, à la fin du siècle XII ou début du XIII ,il est passé sous l'ordre des prémontrés.

Pendant la guerre de la Convention, il tomba en ruines, fut pillé , brûlé par les français en 1793. La bibliothèque, qui contenait plus de 9000 volumes a été détruite par l'incendie.
Actuellement l'Association des Amis du Chemin Santiago de Baztan effectue des démarches avec intention de créer à nouveau un albergue de pèlerins dans le bâtiment, ce qui restituerait en partie au bâtiment sa vocation primitive..